La semaine où j’ai eu mon 2e et 3e entretien


Je continue et j’enchaîne les entretiens.
Ca se passe plutôt bien. J’ai eu les RH et mon possible boss. Tous deux ont apprécié l’entretien mais comme les ricains sont très polis, faut toujours se méfier.
La semaine prochaine, entretien téléphonique ou visio-conférence, probablement avec un haut gradé. La décision devrait se prendre d’ici fin mai.
Il se pourrait que je sois invité à passer quelques jours en Californie pour faire le tour de services.

Toujours du boulot, l’impression de ne pas avancer. Faut dire que je me concentre aussi pas mal sur la préparation des entretiens. Je deviens bon. Faut pas que je sois trop bon car après ils vont être déçus s’ils me prennent.

Je continue mes cours d’anglais. La prof est très sympa. On parle de tout et de rien. Aujourd’hui, on a parlé séries télé et de Very Bad Trip.

J’ai commencé le bouquin en anglais. Histoire assez simple, du coup, c’est assez facile à lire, même s’il y a quelques idiomes anglais que je ne connais pas.

Cette semaine, je me suis probablement fait « voler » 75 euros. J’ai perdu un chèque (volant) en allant refaire ma carte grise à la préfecture. J’ai eu du mal à répertorier tous les chèques de mon chéquier, et j’arrive à la fin du chèquier en plus. J’ai mis du coup un chèque en opposition qui ne semble pas être le bon chèque : ce matin, un débit de 75 € non expliqué sur un vieux numéro de chèque (que j’avais répertorier comme payé par erreur). Ca coûte 32 euros pour enquêter sur le bénéficiaire du chèque. Autant passer le tout par perte ! Surtout que récupérer ensuite les 75€ n’est en rien garanti. Conclusion : ne pas se balader avec des chèques tous seuls.

C’est ça aussi de dormir 5 heures par nuit. Putain de cerveau. Mais c’est quand même vachement excitant toute cette expérience de tentative de départ pour les US. Là, je viens de terminer l’entretien avec mon futur boss, je suis shooté à l’adrénaline. Attention à la descente. Même si la mauvaise nouvelle est que je n’aurai pas 3 mais que 2 semaines de vacances par an. Ouch. Moi qui aujourd’hui n’en prend pas beaucoup mais qui en prend quand même 5 semaines ! Va falloir que la paie soit bonne !

J’ai mis ma voiture en vente. Ca contribue pas mal à mes mauvaises nuits. Et si je n’arrive pas à la vendre avant de partir. Et je me la fais voler pendant les essais. Et si je me fais payer avec un faux chèque de banque. Et si, et si…. Je vais aller mater des épisodes de House pour me détendre et bosser mon anglais.
Bon week-end.

Au plaisir.

xXx

Pendant la rédaction de ce poste, l’auteur écoutait :

Le jour où j’ai passé un bon week-end


Outre que ce week-end fait trois jours , il a été bien sympatoche.

Apéro/restau tranquilou vendredi soir et bars samedi soir avé les coupaings.

Je n’ai pas bossé vendredi après-midi. Je suis allé faire ma nouvelle carte grise à la préfecture dans l’optique de mettre ma voiture en vente, Etat-Unis ou pas. Si tu es intéressé par une berline puissante et confortable, tu m’intéresses.
Rentré chez moi à 17 :00. Lessivé ! Notamment du fait des mes nuits difficiles. Du coup, petite sieste avant que les copains passent.

Samedi coiffeur et FNAC. J’ai acheté sur vos conseils du Philippe Kerr, du Fred Vargas, je me suis pris la suite du Jonathan Coe et un bouquin en anglais pour m’habituer à l’anglais.
Je suis très tenté par plusieurs bouquins photos : Dennis Hopper, Banski et je ne sais plus (bouquin sur NYC ?). Mais si je vais aux US, autant m’épargner le transport et les acheter là-bas. Le Dennis Hopper est en grand format (style A4) et est bien lourd.
J’ai fait quasiment 3 heures de sieste. Lessivé je vous dit !

Vendredi, premier cours d’anglais par téléphone. C’était le premier donc il a essentiellement consisté dans la présentation des cours et la présentation des protagonistes. Ma prof est germano-amércaine, habite Toulouse et est fort sympathique.

Dimanche, déjeuner/après midi chez le pater avec barbecue, ballade dans le jardin…

Lundi, prise de news du brother, de la sister’s family, ballade à pieds de deux heures dans le marais après un déjeuner fort sympathique : poulet massala/tagliatelles.
Je suis passé par la place des Vosges, que je ne connaissais pas, très jolie, le Musée Carnavalet, la rue Vieille du Temple, les Art et métiers, la rue des Archives, l’Hôtel de Clisson, l’Eglise St Gervais, l’Hôtel de Sens…

On peut donc classer ce week-end dans les week-ends réussis et dans les week-ends où j’ai réussi à profiter du beau temps !

Bonne semaine !

Au plaisir.

xXx

Pendant la rédaction de ce post, l’auteur écoutait :

The day I was exhausted

21 :46.
Pfiou. Deux minutes que je me suis posé. Je n’ai même pas encore mangé.
Après m’être réveillé à 5:00, levé 6:15.
Ce soir, dans mes pensées, je suis passé devant ma rue sans tourner. C’est en passant ensuite devant des boutiques  « moins » familières que je me suis rendu compte que je m’étais loupé.
Pour finalement ressortir, car j’avais oublié un truc lors de mes courses alimentaires. Du cheddar… j’y reviendrai.

J’ai reveillé tôt (par mon cerveau), car aujourd’hui  aujourd’hui was a big day !
Premier (et dernier) entretien avec mes amis américains. Enfin un « ami ».
A 18:30 pour qu’il soit 9:30 heure de L.A. (PST)

Avant ça, levé, un peu de sport pour déstresser un peu, puis vamos au bureau.
Journée avec un consultant sur mon gros projet du moment. On a bien avancé, c’est cool.

Et ce soir, conference call. Je voulais me mettre peinard dans une salle de réunion, mais elle était squattée. Du coup, j’ai fait ça dans mon bureau. Heureusement, un de mes collaborateurs, qui rêve de partir aux US, est parti avant le début du call. J’essaie de lui faire comprendre que vu son profil, y’a peu de chance qu’on le débauche donc qu’il faut qu’il se fixe sur un boulot qui existe là-bas et qu’il l’exerce ici, mais il vit un peu dans le monde des bisounours et croit que Barack va l’appeler demain pour un job.
Etant au début du process, je n’ai encore dit à personne (sauf mon chef qui m’a branché sur le job) que j’avais postulé. Les murs étant en papier, j’étais donc soulagé que le collègue soit rentré. Par contre de l’autre côté, comme j’ai aussi une grosse voie, le collègue doit avoir entendu toute la conversation.

Je n’ai pas été brillant, je n’ai pas été trop mauvais.
J’ai cru comprendre que le fait que le gars ait déjà bossé et ait de bonnes relations avec la nana qui lui a passé mes coordonnées a joué dans le fait qu’il m’ait recontacté.
J’ai donc intégré le process de recrutement. J’ai un job « pointu », du coup, je crois avoir compris que je suis le seul candidat interne. J’ai donc pour moi le fait de connaître la maison et le fait qu’il puisse se renseigner sur moi. Le gentil monsieur m’a aussi dit que le process externe était bien avancé. Aujourd’hui et demain, ils interviewent des candidats qu’ils ont déjà vu. Ils ont pour eux la nationalité, la proximité. Peut être la technicité. Le gars m’a cependant dit que ceux à qui il a parlé étaient plutôt dans mon cas, des gens avec des vagues connaissances comptables. Il n’a pas parlé des connaissances des marchés financiers, base du job.
Côté intitulé du poste, je n’arrive pas à trop me faire une opinion. Mon boss pense que le job est plutôt  inintéressant mais il n’a pas eu la « job description » et n’a pas discuté avec les ricains. Moi j’hésite entre ça va être compliqué de ne pas maîtriser tous les outils financiers, d’être un peu une quiche en comptabilité  mais ça va être formateur et le job va consister à faire le lien entre plein de monde et mettre en place des trucs pas super intéressants. On va dire que je ne pars pas pour le job mais pour l’expérience. Et que ce sera probablement un peu des deux. Il ne reste plus qu’à être pris et à ne pas être trop mauvais dans le boulot. Ils survivent avec le poste inoccupé depuis plusieurs mois, ils pourront survivre avec une quiche ?

On a quand même bien discuté. Le gars a l’air assez jeune, sympathique, dynamique. Il m’a dit que mon anglais passait. On a parlé de l’équipe là-bas, de nos tâches respectives, il avait l’air intéressé par ce que je fais. Il m’a demandé, après une petite heure de discussion, si je souhaitais continuer le process. J’ai répondu par l’affirmative. Il va donc demander à mon possible chef de me contacter ainsi qu’aux ressources humaines. Ils ont l’air pressé donc je pense que ça va se caler la semaine prochaine. Faut que je parle du fait qu’ils soient pressé à mon boss, pour que dans le cas où je sois pris, il ne soit pas trop pris au dépourvu. Va falloir que je révise ce week-end.

Pour fêter le passage de l’étape 1, je me suis concocté un menu bière/hamburger maison ce soir. Miam. Et des gariguettes en dessert.

Bonne nuit.

xXx

Pendant la rédaction de ce post, l’auteur écoutait :

The day I answer questions

Pour répondre à une demande faite dans un com', petite mise au point sur mon possible séjour US.
Tout d'abord, ce soir faut que je répète, demain soir, premier (j'espère pas dernier) entretien.
Ce qui est moche, c'est que mon anglais est quand même rouillé. Il n'a jamais été fantastique, vu que je n'ai jamais vécu dans un pays anglophone. Je mentionnerai que ça ira en s'améliorant vu qu'à partir de vendredi, hop, cours d'anglais.

Sinon, qu'est ce que j'attends de mon séjour là-bas ?
Je vais répondre en anglais, pour pratiquer un peu. Je crois que tout le long du processus de recrutement, je vais vous bassiner avec des notes en anglais.
J'ai quand même cherché deux mots dans le dico, pour me rendre compte qu'en anglais, mes tournures n’allaient pas. Merci aux thèmes faits en prépa !

I don't wait too much from my California experience in case I get the job. I don't expect me to completely change my personality.
I know I will not go out every night, that I will probably often stay in my condo during week-ends reading or watching tv series.


But I would like to meet new people, get new friends, go out with them on week-ends. I hope that the fact being in L.A. will make me want to discover the area, the numerous national parks, once or twice a year having time to go back visiting San Francisco. Maybe having time to visit a friend in New-York.
 

And live a new pleasant experience.

Have fun.

xXx

Pendant la rédaction de ce post, l’auteur écoutait :

The day I took my courage with my two hands


Va falloir que je me mettre à l’anglais. Ca tombe bien, vendredi, j’ai une formation d’anglais à l’oral par téléphone qui commence. Une demi-heure de conversation.

Ca matin, j’ai pris mon courage à deux mains. J’ai écrit au vice-président à la World Company, le monsieur qui ne m’a pas fait signe la semaine dernière. Je lui ai donné mon numéro de portable et mon CV. Il a vite réagi. Il m’a envoyé un descriptif très sommaire du poste (j’en savais plus avant de lire le document). L’avantage de son envoi, c’est qu’a priori, mon expérience correspondrait peu ou prou aux attentes sur le poste.
Je flippe un peu quand même sur le côté « schéma de comptabilisation » en ricain !
Il m’a aussi indiqué qu’il est dispo les mardis et jeudis matin, pour discuter une fois que j’aurai officiellement posé ma candidature. Pour les entretiens donc.

Après une semaine de réflexion, je vais donc me lancer.
Depuis que j’ai envoyé ma demande et reçu la réponse, tout ça n’est plus théorique.
Je vais donc réfléchir encore cette nuit, pour la forme. J’ai déjà une boule au ventre. Ce n’est pas la même chose quand on ne sait pas si le poste est libre…
Là, ça devient concret, même si je peux ne pas correspondre. C’est le saut dans l’inconnu, la pression pour briller. Et si tout se goupille bien, les dizaines de choses à faire, le fait de couper les ponts, parce que la Californie, contrairement à l’Allemagne, ce n’est pas la porte à côté et je ne vais pas rentrer toutes les semaines !

Hier soir, pour initier un changement avant mon mail de ce matin, je me suis raser la barbe.
Je m’aime définitivement pas sans la barbe. Au bureau, un de mes collègues a dit qu’il me préférait sans, mais c’est un mec et surtout il a des goûts de chiottes. Mon PDG a failli ne pas me reconnaître mais trouve ça bien. Je l’ai aussi fait car si j’ai des entretiens par vidéoconférence, j’ai compris que la barbe ne rentrait pas dans le concept du financier américain ! Il faut donc que je m’habitue à ma tête sans barbe et sans lunette.
J’ai eu les lunettes sans barbe, les lunettes avec barbe, la barbe sans lunette mais pas sans barbe et sans lunette. Je vais écrire une chanson.
L’avantage, c’est que j’ai perdu 10 ans !

Ce soir, j’ai fait un sondage sur Facebook auprès des potes. Ils me conseillent tous de foncer.
Je suis d’accord. Il vaut mieux avoir des remords que des regrets. J’ai déjà trop de regrets !

Et toi, qu’en penses tu ?

Le week-end à Nantes fut bon.
Voyage rapide. Soleil à l’arrivée. Hôtel petit et sympathique. Ca change des chaînes impersonnelles.
Démarrage de soirée un peu poussif. Pas facile de s’intégrer quand on débarque tout seul. Je me suis quand même rapidement intégré. J’ai passé une bonne soirée. Donc j’ai un peu trop picolé. Et on se fait vieux. Les gens sont partis entre 23 :30 et 1 :30 du matin. Y’a plus de jeunesse. Nuit un peu agitée du fait de la quantité d’alcool à éliminer.
Le lendemain, brunch. Les gens sont partis tôt. J’ai continué l’après-midi avec un couple autour d’un verre en terrasse à proximité de la gare. Il faisait beaucoup plus chaud qu’à Paris.
Retour en TGV, en première. J’ai bien dormi et pas trop longtemps.

Au plaisir.

xXx

Pendant la rédaction de ce post, l’auteur écoutait :

Le jour où j’ai l’occasion de partager ma vie de merde


Je n’ai pas vu la semaine passer.
Pourtant, on peut la classer en semaine de merde.
Attention, rien de bien méchant.
Juste une accumulation de merdes sans importance, qui, additionnées à la fatigue, font que je suis pas super en forme.

Dans deux heures, départ pour Nantes. J’espère que voir quelques amis me fera passer un bon moment. Et que je ne vais pas me sentir bien seul. Probablement le seul célibataire d’une grosse fête. Mais j’assume. Je ne suis pas fait pour les relations…

J’ai avancé sur ma réflexion sur un départ pour les US. J’ai contacté la copine qui est partie il y a un an. On a réussi à se parler au téléphone malgré certaines péripéties.
Quand on s’est parlé, j’avais déjà avancé sur ma propre réflexion. Mais la discussion était bien sympathique. Elle est en Floride et va être mutée en Californie en Juin.

Je n’ai pas d’attaches particulières ici. Pas des masses d’amis. Que je ne vois pas souvent. Le groupe avec lequel je traîne s’étiole. On se voit de moins en moins avec certains membres du groupe. La plupart du temps, quand on se voit, c’est pour picoler. Du coup, on ne se raconte pas grand-chose sauf quand on est en tête à tête. Le temps et le week-end passe à coup de verres dans les bars et de siestes pour récupérer.
Je peux donc assez facilement partir. Certaines choses à régler avant : vendre certaines choses comme ma voiture, pourquoi pas mes meubles, préparer le stockage de certaines choses (pas beaucoup, la vaisselle, mes bouquins, quelques fringues…, mon lit, mon canapé ?). Voir comment je règle les mensualités d’un crédit immobilier pour un appart pas encore terminé. Qui prendrait livraison du bazar ? Rien d’insurmontable.

Sur le principe, je suis prêt à tenter l’aventure américaine. Pour changer, pour tenter autre chose, pour voir d’autres choses, pourquoi pas faire des rencontres. Je ne me fais pas non plus d’illusions. Je suis déjà parti sans me bouger pour faire du tourisme ou sans me bouger pour me faire des amis. Je me contenterai probablement de rester moi-même, quelqu’un ne cherchant pas trop le contact, aimant cependant s’épancher, passant ses week-ends devant ses séries, sortant peu le soir ou les week-ends. Mais je m’enrichirai de cette nouvelle expérience.

Le problème maintenant est que je n’ai absolument aucune nouvelle du gars qui devait me contacter pour me parler du boulot. Il semble assez occupé mais il n’est peut être simplement pas intéressé à embaucher un français. Cela veut dire m’aider à faire les démarches d’immigration, me payer le déménagement, travailler avec quelqu’un dont l’américain n’est pas la langue maternelle… Je pense que lundi, je le contacterai directement en lui donnant mon téléphone portable (plus pratique vu les huit heures de décalage horaire) et mon cv en anglais.

A part ça, mon gros projet au bureau avance à très petits pas. C’est grave la merde sur le plan technique et j’ai peur qu’un fois le projet en production on ait régulièrement des mauvaises surprises. We will see.

Mercredi, ce n’était pas ma journée.
J’avais un déjeuner professionnel sur Paris. J’ai donc prévu de bosser de chez moi, de refaire ma carte grise, mes plaques, suite à mon déménagement et dans l’optique de revendre ma voiture (USA ou pas), d’appeler la copine en Floride…

Le matin, j’ai fait la queue pour changer ma carte grise.
Après une heure de queue, c’est à moi. Et là, c’est le drame. Au moment d’imprimer la carte grise, quand j’ai relu les données personnelles, je me suis rendu compte que ma voiture était considérée comme un break alors que c’est une berline. Problème : c’est les mines qui sont responsables des données et non la préfecture, qui ne peut changer ces données.
Je suis donc aller non pas à l’antenne de la préfecture de mon arrondissement mais à la préfecture de Paris.
Au bout d’une demi-heure d’attente. Même topo. On m’a dit d’aller à la préfecture du Val de Marne, celle qui a émis la première carte grise et qui a les données des mines.
Du coup, j’ai perdu ma matinée, sans résultat. En plus, je suis allé chez le teinturier récupérer des chemises. Pas prêtes. J’y suis retourné l’après-midi. Une chemise s’est avérée tâchée, il fallait donc la reprendre. Bilan, pas de carte grise, pas de plaques, pas toutes mes chemises.

Au moment d’appeler la copine en Floride, mail de Free. Problème avec mon prélèvement d’avril. Ils me prendront donc 7 euros de frais et je dois régler mon abonnement  d’avril par un moyen de paiement différent. Ca m’énerve vu qu’il n’y a pas de raison que le prélèvement ne marche pas.
J’appelle la copine et là, message de free à la tonalité. « Vous n’avez pas payé votre abonnement, pas de communication sortante tant que ce n’est pas payé et bientôt suspension totale de Free ». Donc je n’ai pu appelé la copine.

Bilan de la journée : en plus de passer des nuits de merde, journée de merde avec aucun résultat et ces américains qui ne me rappellent pas !

J’ai fini par régler le problème Free en appelant ma banque mais ça va quand même me coûter 7 euros.

Lendemain matin. Réveil, douche, petit déj. Nouveau drame. J’ai renversé mon café sur la moquette de ma chambre. Et bonne journée !!

J’ai voulu contacter la préfecture pour ma carte grise. Personne. Une collègue a le même modèle que ma voiture et il passe bien en berline et non en break. A tout hasard, j’ai appelé le garage qui m’a vendu la voiture pour voir ce qu’il pouvait faire. Réponse : depuis quelques années, mon modèle est classé par les mines en break et non plus en berline, tout est normal.
J’aurai fermé ma gueule à la préfecture, j’aurai gagné une heure et j’aurai eu ma carte grise.
Quand on est con…

Depuis, j’ai eu la copine en Floride, j’ai apparemment réussi à détacher ma moquette, j’ai récupéré ma ligne téléphonique, j’ai récupéré ma chemise.

Toujours pas de nouvelles des américains.

Hier, coup de fil du pote avec qui je dois aller à Nantes. Il a des galères (comme toujours, on l’a d’ailleurs surnommé Pierre Richard). Il est crevé. Il est entre deux apparts, il supporte plus les cartons, il est en arrêt maladie pour dépression (c’est officieusement pas une dépression, mais il n’est pas en grande forme) et il voudrait annuler Nantes.
Un plan bien dans son style. Il ne changera jamais.
J’avais proposé pour limiter ce genre de merde qu’on aille à Nantes en TGV. Comme il est aussi en galère de thunes et qu’on devait y aller à trois, on avait conclu d’y aller avec sa caisse pour faire des économies. Du coup, je vais toujours voir mes amis à Nantes, mais seul et en TGV. La dernière minute me coûtant un bras.

J’espère donc que le week-end sera sympa et que la semaine prochaine se passera mieux. J’irai d’ailleurs à nouveau à la préfecture !

Au plaisir.

xXx

Pendant la rédaction de ce post, l’auteur écoutait :

Le jour où il s’est avéré que j’étais décidément un grand malade


11 :45
Comme dans le cas de ma vie professionnelle depuis une semaine, je me suis mis à faire 250 trucs en même temps dans ma vie personnelle.

Levé à 7:15 après une nuit similaire aux précédentes malgré un coucher à 1 :15 du mat’.
Ce matin, j’ai fait plein de trucs du coup :
-          petit déj/douche ;
-          début de ménage ;
-          mes comptes ;
-          début de classement de mes papiers administratifs ;
-          lessive ;
-          marché ;
-          pressing ;
-          je suis allé voir les horaires du commissariat pour refaire ma carte grise (ce sera mercredi) ;
-          je suis allé voir les horaires d’une clé minute pour refaire mes plaques ;
-          j’ai cherché et peut être trouvé un perfecto Schott NYC très sympa ;
-          pas trouvé de lunettes de soleil pour remplacer ma paire récente mais détruite lors de mon séjour aux US l’année dernière (elles n’ont pas supporté l’ascension des Yosemite Falls et la descente du Grand Canyon) ;
-          mon déj’ est en train de cuire (pommes de terre sautées / boudins blanc).

C’est grave le bordel dans mon appart car j’ai des papiers partout, mon lit n’est pas refait, il y a des fringues d’hiver qui traînent en attendant d’être rangées pour plusieurs mois (dont ma couette), l’aspirateur qui gît dans le passage avant d’être utilisé… Je n’en ai pas fini alors que je vais probablement faire une petite sieste pour me remettre de ma semaine et de ma soirée d’hier.

Hier soir, soirée sympa avec des amis. Apéro/assiette de charcut’ et fromage dans notre QG puis mojitos dans un bar un peu plus loin. Bar sympa mais étroit et avec du chauffage (je ne vois pas d’autres explications à la chaleur !).

Ce matin, j’ai reçu un mail. De l’ancienne collègue qui est partie aux US à qui j’ai écrit. Elle ne va pas tarder à arriver en Californie. Je vais la pressuriser pour tirer un max. d’info sur son salaire, les conditions dans lesquelles elle est partie, ce qu’elle a fait de ses meubles, comment est la vie aux US. Je vais aussi prendre des nouvelles de mon cousin australien tiens. Ca fait un bail qu’on ne s’est pas écrit.

Apparemment, il est possible de discuter avec mon possible futur N+2 informellement pour cerner le poste avant de participer (ou non) au processus de recrutement. Ce qui ne peut pas faire de mal. Je vais donc faire une petite bafouille lundi au bureau pour dire que comme ça, ça me va. Viendra aussi un moment où il faudra parler rémunération et vu la parité euro/dollar, ce n’est pas gagné !

C’est bizarre. J’avais donc étudié la question il y a un an et j’avais conclu que non, définitivement, me ré-expatrier n’était plus de mon âge (j’ai vécu un an en Allemagne pour les études et un an et demi pour le boulot). Et là, j’y songe sérieusement. Parce que j’ai une vie de merde, alors autant voir du pays ? Est-ce que je crois que c’est sérieux parce qu’il n’y a encore rien de concret ? Mystère.
Je me dis que j’ai besoin de changement et ici, il ne se passe pas grand-chose depuis quelques mois. J’ai toujours eu besoin d’avoir des projets. D’où des études à Marseille, à l’étranger, des déménagements à la pelle, des séjours à l’étranger… Là, il y en a un qui me tombe tout cuit dans le bec à un moment où je me pose des questions sur mon avenir, donc je me précipite. Ou alors c’est la fatigue qui me fait faire des conneries !

La piste des projets est quand même probablement la bonne.
C’est quand une fille me plait ou que je vais partir en vacances que je fais du sport, quand je sais que quelqu’un vient chez moi, je nettoie à fonds (alors que d’habitude, je range/nettoie que « très bien »), c’est pour avoir des trucs à écrire sur mon blog que je me ballade, fais des photos, vais au ciné, c’est quand je sais que je quitte un lieu, comme mon précédent domicile… que je profite de ce que mon lieu d’habitation m’offre : piscine, ballades sur place ou alentour…

Ce qui me fait un peu peur aux US, c’est les week-ends. Peur d’être seul. Après, si je connais quelqu’un, ça peut psychologiquement aider à la décision. Le week-end, y’a San Francisco à 1 :30 d’avion, y’a plein de parcs nationaux pas trop loin, la mer, donc moyen de s’organiser des escapades, même tout seul. Moi et mon appareil photo.
Bref, le process de réflexion continue.
Et il faut que je vous laisse, y’a mon bordel qui m’attend (ah oui, et si je me suis mis à ranger mon bordel après deux mois, c’est parce que ce projet a surgi, donc je commence à organiser mon déménagement…).

Sinon, même si je n’en suis qu’à la moitié, je vous recommande Jonathan Coe – Bienvenue au club. L’Angleterre des années soixante dix comme si vous y étiez, des personnages attachants, un style facile et accrocheur et de l’humour à la pelle.

Au plaisir.

xXx

Pendant la rédaction de ce post, l’auteur écoutait :

Le jour où c'est le bordel dans ma tête

Encore une nuit de merde. Mais moins.
Grosse journée au boulot hier. Alors que j'étais quand même bien à côté de mes pompes.
Une bonne vie de merde quand même. RER boulot manger dodo et une race dans ma gueule le week-end.

Pas de news de cabinet de recrutement.

Ce matin, en plus de gérer mes projets de merde qui reculent plus qu'ils n'avancent, mon boss m'a parlé d'une opportunité aux US à la maison mère. Un boulot de merde (comprendre intellectuellement inintéressant), dans la région de L.A. mais qui me permettrait d'avoir un pied dans la World Company pour ensuite pouvoir booster ma carrière. Qui me permettrait de voyager dans la région. De tester une nouvelle vie moi qui aime le changement.
Ce qui intervient à un moment où je suis naze et où c'est le bordel dans ma tête, où j'ai pas le temps de m'arrêter pour réfléchir et quand je m'arrête, au lieu de ranger le bordel dans ma tête et dans mon appart', je fais nimp, je fais la sieste, je me dévisse la tête.

Un certain manque de confiance en moi fait que j'ai l'impression d'avoir fait un hold-up sur mon poste actuel. Du coup, j'ai du mal à envisager une évolution positive de ma carrière. Je me tâte à tout plaquer. Je me tate à ouvrir un bar ou un restau mais je sais que je serais nul. Je ne sais pas gérer les hommes, ni gérer les conflits...
Du coup, va falloir que je me repenche sur la question US.

Je m'étais penché dessus l'année dernière quand une collègue de bureau s'est lancé dans sa grande aventure américaine. J'avais conclu que j'étais trop vieux pour ces conneries. Je suis bien à Paris. Je suis un peu misanthrope. Même si ce lundi, j'ai croisé une stagiaire du bureau sur le quai du RER et au lieu de l'ignorer, je me suis arrêté et on a tapé la discut' une heure pendant le trajet (première discussion, donc c'était facile : d'où tu viens, parcours étudiant, parcours professionnel...). La prochaine fois qu'on va se croiser ce sera moins évident ! Peur de non intégration, peur de la chaleur, peur de la bouffe (même si d'expérience, avec la mondialisation, en mettant certes un peu le prix, y'a toujours moyen de bouffer "à la française"). Obligation de penser, réver dans une langue étrangère. Difficulté professionnelle dans les premiers temps du fait de la barrière de la langue, même si je parle plutôt bien et que je comprends quasi tout. Un poste basique me permettrait toutefois de m'adapter plus facilement.
D'un autre côté, envie de changement...

D'où le bordel dans ma tête présentemment.
To be continued.

Au plaisir.

xXx

Pendant la rédaction de ce post, l'auteur écoutait :


Le jour où je me suis planté un couteau entre deux doigts


Ettttt ouii.
Je suis grave speed en ce moment. Stress au boulot. Je suis chef de projet sur un projet structurant et on vient d’entamer la mise en œuvre.
D’où mes nuits sans sommeil (mon cerveau bosse sur le projet), d’où mon post écrit avant sept heures du mat, le fait que je sois speed…
Du coup, je viens de me planter la main dans la vaisselle que j’ai mis à sécher. C’est toujours un couteau qui dépasse le plus. Je vous rassure, la peau est à peine entamée. Quasiment pas de sang.

Ce week-end, week-end chargé (en alcool).
Samedi matin, une heure et demi de bagnole pour dix minutes chez l’opthalmo. L’essentiel, c’est que l’opthalmo considère le résultat de l’opération de ma myopie il y a un an comme une réussite totale. Dommage que je ne vois pas tous les jours parfaitement (avec les lunettes, le phénomène existait mais était moindre). Je ne veux cependant pas revenir aux lunettes avant de nombreuses années.

L’après-midi, rien. Mes voisins ayant décidé de rentrer à 1 :30 du mat’ et de faire plein de bruit, j’ai encore passé une nuit de merde. Du coup, j’ai comaté sur le canap’ devant la télé avec mini-siestes au lieu de prendre mon appareil photo et de me balader dans Paris ensoleillé. Life sucks !

Le soir, sur les coups de six heures, avec deux potes de Punta Cana, on a testé un nouveau bar.
Ambiance sympa, musique cool, alcool pas cher. Du coup, on a fini dans un sale état.
J’ai été malade toute la nuit. Ca ne m’était jamais arrivé d’être autant malade. Déjà, je suis très très rarement malade. Ca m’était arrivé que trois fois dans ma vie.
Mais ne pas manger n’est pas malin. A chaque fois qu’on sort sans manger, je suis limite. Là, j’étais hors limite. Je vais me soigner…

Dimanche, comatage puis déj’ chez mon pater à la « campagne » avec le frangin notamment.
C’était sympa. J’ai un peu comaté dans le canapé après le déj (mon frère m’a accompagné), bu assez peu mais beaucoup mangé. Il faut dire qu’il avait fait une côte de bœuf au barbecue. Ma viande préférée. Un régal.

Et depuis je bosse, je bosse, je glande devant la télé et mes séries US, je dors mal…

Hier soir, événement de la semaine ! En plus du traditionnel œuf au plat/salade, j’ai complété mon plat par du pain aillé avec de la viande de grison. Miaaammm. Et oui, j’ai une vie de merde.

Au plaisir.

xXx

Pendant la rédaction de ce post, l’auteur écoutait :

Le jour où mon blog m’a rappelé à l’ordre



Ce matin, après une nouvelle nuit de merde (ça fait deux nuits !), mon blog m’a appelé sur mon portable : « et oh, ducon, ça sert à quoi d’avoir un nouveau blog si tu n’y vas jamais ».
Ok, ok. Me revoilà pour une brève apparition.  Qui j’espère va satisfaire la curiosité de certains.

En vous espionnant via les statistiques, j’ai l’impression qu’il y en a qui n’ont pas netvibes et qui passent régulièrement pour voir si j’ai été inspiré. Vous avez été malchanceux cette semaine !
Côté statistiques toujours, faudra que le lecteur qui est arrivé via une recherche intitulée « segst » m’explique !
Je comprends mieux comment le gros dégueulasse qui cherchait du cul et qui a tapé « vidéo piscine pinta cana sprint break » y est arrivé. Même si on ne fait pas de sprint dans la piscine mais qu’on y va au printemps ! Et c’est à PUNTA cana pour les alcooliques qui ne pensent qu’aux pintes.

Je ne sais pas si c’est le retour de vacances, le désenchantement du boulot, le changement d’heure mais je n’ai qu’une envie en rentrant chez moi le soir, ne rien foutre puis aller au lit.
Je n’aime pas l’heure d’été. Mon rythme biologique est calé sur l’heure d’hiver. Là, je me réveille de manière trop rapprochée par rapport à mon réveil, donc mon cerveau s’enclenche, je n’arrive pas à me rendormir. Je me rendors 2 min. avant que le réveil ne sonne… Dans l’absolu, il faudrait que je me lève et que je fasse du sport, comme avant mes vacances. Mais j’ai la flemme. Et cet été, ce sera pire, à cause de la chaleur. Je trouve qu’il fait déjà lourd dans mon appart. Je n’ose imaginer cet été.

Je viens de finir un bouquin de Douglas Coupland. Je vous invite à regarder la liste de mes bouquins récents sur votre droite, liste qui s’allonge de semaine en semaine. Si un titre vous intéresse, faite le moi savoir, je vous ferai un résumé !

Le Coupland ne vaut pas plus le coup que ça.
Une tranche de vie de trentenaires se voulant en marge de la société. Critique de la société de consommation. Désenchantement de notre génération. Un ou deux paragraphes vraiment excellents. Le fonds me parle mais je n’ai pas accroché sur le style.

Je viens de commencer Jonathan Coe – Bienvenue au club sur la société anglaise des années 1970. Je n’ai lu que 63 pages, il me reste encore 500 pages mais j’accroche bien.
Ensuite, il ne me restera qu’un bouquin, donc il faudra que je retourne à la FNAC. Et que j’en profite pour acheter le routard sur l’Ecosse pour préparer le voyage du mois de juillet.

Le boulot me gave bien. Donc j’ai balancé mon CV sur le net. Rien ne presse cependant.
D’ailleurs j’ai refusé de passez des entretiens pour un poste. Boite trop petite, certains aspects du poste relou et je gagnerai rien sur le temps de trajet. Etant au début de ma recherche, je peux me permettre d’être sélectif. Je me tâte à discuter avec mon boss, qui est en fait plutôt un collègue et ami que boss, de mon futur et de ma future démission, une fois un processus de recrutement bien avancé ailleurs.

Ce week-end, ophtalmo demain, déjeuner chez mon père dimanche. Il y aura mon frangin, qui passe sur la Région Parisienne ce week-end. Ma sœur et le petit neveu ne peuvent pas venir. Dommage. Il devrait se mettre à parler le petit bonhomme. Rien d’exceptionnel donc au programme. Grosse flemme pour faire le ménage. On verra bien.

Si vous maîtriser l’anglais et que vous voulez sourire, des photos de phrases sympatoches : http://www.fubiz.net/2011/03/30/dear-blank-please-blank/

Au plaisir.

xXx

Pendant la rédaction de ce post, l’auteur écoutait :

Bon, en fait j'écoutais Cypress Hill. Cette chanson, je l'ai écouté le week-end dernier !