No news is good news ?

Déjà une semaine de passée.
J'ai pas mal bossé.
Rien sur le front du visa ni du "relocation package".
Je pense que je ne vais pas déménager.
Je vais vendre/donner mes affaires, aux potes et à la famille.
Vendredi prochain, je vais mettre 2-3 trucs en vente sur le net.

Ce week-end, grosse soirée samedi. Très sympa
Du coup, je suis un peu naze, ça manque d'énergie tout ça.

Je prends aussi conscience de l'ampleur du changement. Un nouveau déménagement car il faut amener les trucs vendus chez mon père (et vu la configuration de sa baraque, ça va être bien crevant) et recommencer à zéro aux US, c'est à dire, racheter un lit, un canapé, des meubles, de l'électroménager, du linge de maison, de la vaisselle, ustensiles de cuisine, acheter une voiture, passer le permis...tout en apprenant un nouveau boulot, dans un contexte 100% anglais.
Am I completely crazy or what ?

Et le temps qui file....

xXx

Le jour où je me suis rendu compte de l'énormité de la chose (non, pas celle là !)

Depuis 2 nuits et dans la journée, je me rends compte de l'énormité du changement.
C'est vraiment en recevant le mail confirmant mon acceptation de l'offre, le salaire et la date, l'heure et le lieu de mon premier jour de travail que j'ai réalisé les changements drastiques que je vais vivre.
Du coup, quand je suis seul, j'ai le trouillomètre à zéro.

Hier soir, soirée très sympa avé les coupaings. Un pote a squatté chez moi. Matinée sympa.
La semaine prochaine, grosse soirée en perspective.

Et j'ai tellement de trucs à faire....
Demain, permis international.
Ma belle-mère va peut être me reprendre quelques meubles. C'est déjà ça de pris.

Bonne semaine.


Au plaisir.

xXx

Le jour où j'ai eu un nouveau coup de pression

Ce soir, diner avec mon boss pour fêter l'obtention du job. Diner très sympa.
Arrivés à l'apéro, coup de fil des US. Ils avaient promis une réponse avant la fin de semaine, ils l'ont fait.
Annonce de la date de début: 18 juillet. Nickel chrome.
Je vais peut être essayer d'arriver autour du 14 pour m'acclimater un peu.
Annonce du salaire. Après avoir reçu l'écrit, incompréhension au tél. J'ai mixé les chiffres et en les répétant, la personne des RH n'a pas corrigé. Ne pas négocier au téléphone. Trop tard !
Du coup, nouveau coup de pression. Ils sont tous impatient de mon arrivée.
Ils vont encore essayer de faire un effort côté salaire après un an et ça tombe bien vu que j'avais compris beaucoup plus.
La big boss en chef contacte la France pour que mon package de départ soit bon. J'ai pas intérêt à être mauvais !!!

Du coup, bye bye France. Welcome America.

Have a wonderful week-end.

Au plaisir.

xXx

Le jour où j'ai été choisi

C'est officiel. MM&I a décroché un job aux US.
Je saurais sous peu mon salaire.
Au US, il n'y a pas de contrat de travail. C'est la partie un peu difficile psychologiquement pour un frenchy mais bon, dans les faits, ça ne change rien.
Y'a plus qu'à s'occuper de tout le bordel !

Je sens que je vais lancer un nouveau blog : "The Chronicles of L.A. : stories of a Frenchy"

Au plaisir.

xXx

Pendant ce court message, MM&I écoutait :

Le jour où il est question d’alignement des planètes


Encore une semaine passée en un clin d’œil.
Même si j’ai pas mal flippé suite au coup de pression de samedi dernier.

Le marathon d’entretiens était hier.
J’avais un peu peur de m’emmerder pendant ces quatre heures d’entretien.
Que nenni. C’est passé super vite.
J’ai rencontré par visioconférence l’équipe que je pourrai intégrer, des membres du top management, un directeur avec qui je serai amené à bosser et la vice-présidente qui me « parraine ». 30 minutes chacun. Le directeur mentionné précédemment semble être un personnage. A bossé dans le contrôle de malversation de cols blancs. Un peu bourru.
L’ambiance était assez détendue avec les autres. Réelles discussions, ils étaient intéressés à ce que je racontai, il m’ont parlé des relations dans l’équipe, hors de l’équipe, du contenu de la mission mais aussi parfois d’où ils habitaient, du trafic à L.A., des possibilités qu’offre la Californie.

La session d’entretien s’est terminée avec un des bras droit du P.D.G. Personne assez sophistiquée mais très ouverte. Il semble que ma candidature soit sur le dessus de la pile car :
1/ ils sont content d’avoir quelqu’un présent dans le groupe qui postule ;
2/ je ne suis pas seulement dans le groupe mais j’ai deux sponsors qui ont dit du bien de moi et donc pour eux, je serai qualifié pour le job. J’ai découvert hier matin par un mail de nom ancien n+2 qu’on lui avait demandé son avis sur ma candidature et il semble qu’il m’ait bien défendu.
Fin des entretiens un peu avant 22:00. Quand même !

Ce soir, je devrais recevoir un coup de fil des ressources humaines pour débriefer.
Je demanderai quand devrait se prendre la décision.
En attendant, je prépare mes valises.

Le week-end dernier était très sympa.
Temps magnifique, barbecue et jardin samedi et dimanche.
C’était sympa de revoir la famille. Mon neveu est vraiment un gosse chouette. Pour le moment.

Ce week-end, week-end calme.
J’ai fait la sieste cet après-midi pour me remettre de mes émotions, après un lapin en cocotte pas dégueu.
Rien ce soir. Les copains sont occupés à droite à gauche. Soirée pop-corn pour me préparer aux states.

Pas évident quand même de se dire que dans que quelques semaines, je ne verrai probablement plus personne.
Mais j’aime le changement alors…

Et je me dis qu’il y a quand même un alignement des planètes.
J’ai une jolie progression de carrière, une progression qui fait sens.
Je suis en poste depuis bientôt 5 ans, je commence à avoir fait le tour du poste, j’ai vendu mon ancien appart en décembre dernier donc je suis assez libre de partir rapidement et mercredi prochain je devrais vendre ma voiture. J’ai eu une touche cette semaine sur ma voiture. J’aime bien titine mais je m’en sers plus donc autant ramasser un peu d’argent.

Pour le moment, ça se goupille pas mal nan ?

Au plaisir.

xXx

Pendant la rédaction de ce poste, l’auteur écoutait :

Le jour où je me suis pris un grand coup de pression (dans la gueule)


Semaine tranquille.
Pas trop de nouvelles de mes nouveaux amis ricains.
Bonne nouvelle lundi cependant. Mon possible boss m’avait annoncé uniquement 10 jours de vacances lors de l’entretien de vendredi dernier, alors que je savais de source sûre qu’il y avait possibilité d’avoir 15 jours (ce qui n’est déjà pas beaucoup).
J’avais insisté, du coup il s’est renseigné et, effectivement, avec mon ancienneté dans le groupe, j’ai droit aux 15 jours. Cool à lui d’avoir vérifié.

Mardi, petit coup de fil des ressources humaines US pour m’annoncer que finalement, la suite des entretiens ne serait pas cette semaine. Que les big boss voulaient faire un point et voir comment organiser la suite du recrutement.
Mais que ce serait probablement vers la semaine du 16 mai que l’on recommencerait et que cela se ferait pour moi par téléprésence-conférence (le truc super moderne qui simule quasiment les gens dans la même pièce) alors que les autres seraient « auditionnés » sur place. Que je viendrai faire un tour à L.A. probablement que dans le cas où je serai retenu, notamment sentir l’ambiance, chercher un quartier pour la recherche d’appart. La nana habite elle aussi à Santa Monica, comme les Français que je connais sur place. Un peu loin du boulot. Mais il parait que la qualité de vie est vraiment bien.

Bref, la pression est un peu retombée. Mercredi, glande professionnelle. Réunion en début d’après-midi sur Paris. Du coup le matin, j’ai bossé de chez moi, et l’après-midi, je n’ai pas foutu grand-chose.
Le soir, dîner chez des collègues\voisins\amis. En emménagement en novembre dernier, j’ai découvert qu’un couple que je ne connaissais que professionnellement et qui était cool étaient mes voisins, qu’ils habitaient dans l’immeuble en face avec leur petite fille. On n’avait pas eu l’occasion de se voir, donc il y a 15 jours, je me suis fait inviter chez eux. Appart sympa, leur fille est trop mimi. On a bien discuté. Soirée très sympa. A refaire.

Globalement une semaine calme. Je dors quand même franchement mal. Du coup, je suis crevé à 22 :00, je me couche tôt, je me réveille tôt. Hier, couché à 22:30, reveillé à 6:00, levé à 6:15.

Dimanche dernier, après une soirée très sympa avec les copains, dont des expatriés en Suisse, ballade dans St Germain des Prés. Je n’ai pas pris de photos. Je n’ai pas trouvé de photos sympas à prendre.

Aujourd’hui, mon frère débarque de Toulouse. Déjeuner et après-midi chez les petits cousins. On va profiter du jardin. Cool.
Demain, déjeuner chez mon père. Côte de bœuf au barbecue en perspective. Enfin j’espère. C’est tellement bon et bien cuisiné.

Je tente aussi toujours de vendre ma voiture. Pas d’appels suite à la publication d’une annonce. Un garage me l’estime 2 000 euro de moins que ce que je pensais en tirer. Ce matin, je vais dans un autre garage pour comparer.

Ca sent la fin du post hebdomadaire (oui je suis un putain de gros fainéant).
Mais d’où vient donc le titre de ce post alors ?
D’un mail.
Hier soir, avant d’aller me coucher, j’ai checké mes mails. Pas de news, ni de la copine qui est aux US à qui j’avais écrit la semaine dernière à la suite des entretiens, ni des RH pour parler visioconférence.
Ce matin, avant de me lever, je me disais que j’allais relancer la copine.
En me levant, j’ai donc allumé mon PC. Dans la nuit, j’ai reçu un mail de la copine qui venait aux nouvelles et un mail des US. La visio-conférence sera entre le jeudi 12 et lundi 16. Jusque là, tout va bien.
Mes futurs boss veulent me faire rencontrer par téléconférence…8 personnes !!! Rien que ça. Moi qui pensait que ce ne serait qu’une ou deux personnes dont un big boss (n+3). Ils veulent même tenter, dans les huit, de réussir à choper ma possible n+4 qui est un des bras droit du PDG. La boite fait quand même 150 000 personnes !
D’où le coup de pression. La conférence sera après une journée de 8-9 heures de boulot et je vais devoir convaincre un tribunal de 8 personnes que je suis LE candidat, le tout en américain. Ouch ! Je sens que je ne vais pas bien dormir dans les jours à venir.

Bon week-end.

Au plaisir.

xXx

Pendant la rédaction de ce poste, l’auteur écoutait :