Los Angeles

Hello,

bien arrivé à LA !
Le voyage a été plutôt long.
Me voila donc dans mon nouveau chez moi.
L appart est classe.
La ville n'est pas du tout comme je le pensais.
Dans une heure je pars rencontré mon équipe au boulot.
J'ouvrirai un nouveau blog dédié à mes nouvelles aventures des que possible.
Bien à vous,

xXx


PS : l'adresse du nouveau blog est :

Pression

Hello,

la pression monte.
J'ai de moins en moins de meubles. C'est drôle, je remplis le local poubelle de l'immeuble et en moins de deux, pouf, tout est vide !
J'ai plus internet, ni la télé, ni de fixe.
Bon, j'ai quand même le Wifi.

Ce midi, déjeuner d'anniversaire de mon frère, avec la famille. Je livre la télé toute neuve à ma soeur.

Bientôt le départ.
Demain, simulation de bagages et mise en cartons pour expédition pour ce qui ne rentre pas dans les valises !
La semaine prochaine, je devrais recevoir le détail de mon voyage, voiture de location, logement temporaire.

Cette semaine, grosse soirée avec les copains pour se dire au revoir. Très bien.
La semaine prochaine, mardi, déjeuner d'au revoir avec des bons contacts professionnels et le soir, pot de départ pour 80 !

C'est la fin. Donc la pression monte, monte, monte...

Cheers,

xXx

Visa

Visa approuvé. Doit me revenir avec mon passeport en fin de semaine prochaine si tout va bien.
Player 1, keep playing.

xXx

Post It

Oui, je vous ai abandonné !
Hier, j'ai fait un retro-planning de tout ce que j'avais à faire avant de partir.
Bah ça va être sportif.
Demain : acheter une valise complémentaire !

Dernière news en date : rendez vous à l'ambassade US jeudi.
Sinon ce soir, j'ai appris que l'aide au déménagement n'est pas à la hauteur de mes espérances alors qu'ils m'ont fait poireauter un mois. Ca va me coûter cher encore cette histoire.

To be continued.

Au plaisir.
xXx
xXx

No news is good news ?

Déjà une semaine de passée.
J'ai pas mal bossé.
Rien sur le front du visa ni du "relocation package".
Je pense que je ne vais pas déménager.
Je vais vendre/donner mes affaires, aux potes et à la famille.
Vendredi prochain, je vais mettre 2-3 trucs en vente sur le net.

Ce week-end, grosse soirée samedi. Très sympa
Du coup, je suis un peu naze, ça manque d'énergie tout ça.

Je prends aussi conscience de l'ampleur du changement. Un nouveau déménagement car il faut amener les trucs vendus chez mon père (et vu la configuration de sa baraque, ça va être bien crevant) et recommencer à zéro aux US, c'est à dire, racheter un lit, un canapé, des meubles, de l'électroménager, du linge de maison, de la vaisselle, ustensiles de cuisine, acheter une voiture, passer le permis...tout en apprenant un nouveau boulot, dans un contexte 100% anglais.
Am I completely crazy or what ?

Et le temps qui file....

xXx

Le jour où je me suis rendu compte de l'énormité de la chose (non, pas celle là !)

Depuis 2 nuits et dans la journée, je me rends compte de l'énormité du changement.
C'est vraiment en recevant le mail confirmant mon acceptation de l'offre, le salaire et la date, l'heure et le lieu de mon premier jour de travail que j'ai réalisé les changements drastiques que je vais vivre.
Du coup, quand je suis seul, j'ai le trouillomètre à zéro.

Hier soir, soirée très sympa avé les coupaings. Un pote a squatté chez moi. Matinée sympa.
La semaine prochaine, grosse soirée en perspective.

Et j'ai tellement de trucs à faire....
Demain, permis international.
Ma belle-mère va peut être me reprendre quelques meubles. C'est déjà ça de pris.

Bonne semaine.


Au plaisir.

xXx

Le jour où j'ai eu un nouveau coup de pression

Ce soir, diner avec mon boss pour fêter l'obtention du job. Diner très sympa.
Arrivés à l'apéro, coup de fil des US. Ils avaient promis une réponse avant la fin de semaine, ils l'ont fait.
Annonce de la date de début: 18 juillet. Nickel chrome.
Je vais peut être essayer d'arriver autour du 14 pour m'acclimater un peu.
Annonce du salaire. Après avoir reçu l'écrit, incompréhension au tél. J'ai mixé les chiffres et en les répétant, la personne des RH n'a pas corrigé. Ne pas négocier au téléphone. Trop tard !
Du coup, nouveau coup de pression. Ils sont tous impatient de mon arrivée.
Ils vont encore essayer de faire un effort côté salaire après un an et ça tombe bien vu que j'avais compris beaucoup plus.
La big boss en chef contacte la France pour que mon package de départ soit bon. J'ai pas intérêt à être mauvais !!!

Du coup, bye bye France. Welcome America.

Have a wonderful week-end.

Au plaisir.

xXx

Le jour où j'ai été choisi

C'est officiel. MM&I a décroché un job aux US.
Je saurais sous peu mon salaire.
Au US, il n'y a pas de contrat de travail. C'est la partie un peu difficile psychologiquement pour un frenchy mais bon, dans les faits, ça ne change rien.
Y'a plus qu'à s'occuper de tout le bordel !

Je sens que je vais lancer un nouveau blog : "The Chronicles of L.A. : stories of a Frenchy"

Au plaisir.

xXx

Pendant ce court message, MM&I écoutait :

Le jour où il est question d’alignement des planètes


Encore une semaine passée en un clin d’œil.
Même si j’ai pas mal flippé suite au coup de pression de samedi dernier.

Le marathon d’entretiens était hier.
J’avais un peu peur de m’emmerder pendant ces quatre heures d’entretien.
Que nenni. C’est passé super vite.
J’ai rencontré par visioconférence l’équipe que je pourrai intégrer, des membres du top management, un directeur avec qui je serai amené à bosser et la vice-présidente qui me « parraine ». 30 minutes chacun. Le directeur mentionné précédemment semble être un personnage. A bossé dans le contrôle de malversation de cols blancs. Un peu bourru.
L’ambiance était assez détendue avec les autres. Réelles discussions, ils étaient intéressés à ce que je racontai, il m’ont parlé des relations dans l’équipe, hors de l’équipe, du contenu de la mission mais aussi parfois d’où ils habitaient, du trafic à L.A., des possibilités qu’offre la Californie.

La session d’entretien s’est terminée avec un des bras droit du P.D.G. Personne assez sophistiquée mais très ouverte. Il semble que ma candidature soit sur le dessus de la pile car :
1/ ils sont content d’avoir quelqu’un présent dans le groupe qui postule ;
2/ je ne suis pas seulement dans le groupe mais j’ai deux sponsors qui ont dit du bien de moi et donc pour eux, je serai qualifié pour le job. J’ai découvert hier matin par un mail de nom ancien n+2 qu’on lui avait demandé son avis sur ma candidature et il semble qu’il m’ait bien défendu.
Fin des entretiens un peu avant 22:00. Quand même !

Ce soir, je devrais recevoir un coup de fil des ressources humaines pour débriefer.
Je demanderai quand devrait se prendre la décision.
En attendant, je prépare mes valises.

Le week-end dernier était très sympa.
Temps magnifique, barbecue et jardin samedi et dimanche.
C’était sympa de revoir la famille. Mon neveu est vraiment un gosse chouette. Pour le moment.

Ce week-end, week-end calme.
J’ai fait la sieste cet après-midi pour me remettre de mes émotions, après un lapin en cocotte pas dégueu.
Rien ce soir. Les copains sont occupés à droite à gauche. Soirée pop-corn pour me préparer aux states.

Pas évident quand même de se dire que dans que quelques semaines, je ne verrai probablement plus personne.
Mais j’aime le changement alors…

Et je me dis qu’il y a quand même un alignement des planètes.
J’ai une jolie progression de carrière, une progression qui fait sens.
Je suis en poste depuis bientôt 5 ans, je commence à avoir fait le tour du poste, j’ai vendu mon ancien appart en décembre dernier donc je suis assez libre de partir rapidement et mercredi prochain je devrais vendre ma voiture. J’ai eu une touche cette semaine sur ma voiture. J’aime bien titine mais je m’en sers plus donc autant ramasser un peu d’argent.

Pour le moment, ça se goupille pas mal nan ?

Au plaisir.

xXx

Pendant la rédaction de ce poste, l’auteur écoutait :

Le jour où je me suis pris un grand coup de pression (dans la gueule)


Semaine tranquille.
Pas trop de nouvelles de mes nouveaux amis ricains.
Bonne nouvelle lundi cependant. Mon possible boss m’avait annoncé uniquement 10 jours de vacances lors de l’entretien de vendredi dernier, alors que je savais de source sûre qu’il y avait possibilité d’avoir 15 jours (ce qui n’est déjà pas beaucoup).
J’avais insisté, du coup il s’est renseigné et, effectivement, avec mon ancienneté dans le groupe, j’ai droit aux 15 jours. Cool à lui d’avoir vérifié.

Mardi, petit coup de fil des ressources humaines US pour m’annoncer que finalement, la suite des entretiens ne serait pas cette semaine. Que les big boss voulaient faire un point et voir comment organiser la suite du recrutement.
Mais que ce serait probablement vers la semaine du 16 mai que l’on recommencerait et que cela se ferait pour moi par téléprésence-conférence (le truc super moderne qui simule quasiment les gens dans la même pièce) alors que les autres seraient « auditionnés » sur place. Que je viendrai faire un tour à L.A. probablement que dans le cas où je serai retenu, notamment sentir l’ambiance, chercher un quartier pour la recherche d’appart. La nana habite elle aussi à Santa Monica, comme les Français que je connais sur place. Un peu loin du boulot. Mais il parait que la qualité de vie est vraiment bien.

Bref, la pression est un peu retombée. Mercredi, glande professionnelle. Réunion en début d’après-midi sur Paris. Du coup le matin, j’ai bossé de chez moi, et l’après-midi, je n’ai pas foutu grand-chose.
Le soir, dîner chez des collègues\voisins\amis. En emménagement en novembre dernier, j’ai découvert qu’un couple que je ne connaissais que professionnellement et qui était cool étaient mes voisins, qu’ils habitaient dans l’immeuble en face avec leur petite fille. On n’avait pas eu l’occasion de se voir, donc il y a 15 jours, je me suis fait inviter chez eux. Appart sympa, leur fille est trop mimi. On a bien discuté. Soirée très sympa. A refaire.

Globalement une semaine calme. Je dors quand même franchement mal. Du coup, je suis crevé à 22 :00, je me couche tôt, je me réveille tôt. Hier, couché à 22:30, reveillé à 6:00, levé à 6:15.

Dimanche dernier, après une soirée très sympa avec les copains, dont des expatriés en Suisse, ballade dans St Germain des Prés. Je n’ai pas pris de photos. Je n’ai pas trouvé de photos sympas à prendre.

Aujourd’hui, mon frère débarque de Toulouse. Déjeuner et après-midi chez les petits cousins. On va profiter du jardin. Cool.
Demain, déjeuner chez mon père. Côte de bœuf au barbecue en perspective. Enfin j’espère. C’est tellement bon et bien cuisiné.

Je tente aussi toujours de vendre ma voiture. Pas d’appels suite à la publication d’une annonce. Un garage me l’estime 2 000 euro de moins que ce que je pensais en tirer. Ce matin, je vais dans un autre garage pour comparer.

Ca sent la fin du post hebdomadaire (oui je suis un putain de gros fainéant).
Mais d’où vient donc le titre de ce post alors ?
D’un mail.
Hier soir, avant d’aller me coucher, j’ai checké mes mails. Pas de news, ni de la copine qui est aux US à qui j’avais écrit la semaine dernière à la suite des entretiens, ni des RH pour parler visioconférence.
Ce matin, avant de me lever, je me disais que j’allais relancer la copine.
En me levant, j’ai donc allumé mon PC. Dans la nuit, j’ai reçu un mail de la copine qui venait aux nouvelles et un mail des US. La visio-conférence sera entre le jeudi 12 et lundi 16. Jusque là, tout va bien.
Mes futurs boss veulent me faire rencontrer par téléconférence…8 personnes !!! Rien que ça. Moi qui pensait que ce ne serait qu’une ou deux personnes dont un big boss (n+3). Ils veulent même tenter, dans les huit, de réussir à choper ma possible n+4 qui est un des bras droit du PDG. La boite fait quand même 150 000 personnes !
D’où le coup de pression. La conférence sera après une journée de 8-9 heures de boulot et je vais devoir convaincre un tribunal de 8 personnes que je suis LE candidat, le tout en américain. Ouch ! Je sens que je ne vais pas bien dormir dans les jours à venir.

Bon week-end.

Au plaisir.

xXx

Pendant la rédaction de ce poste, l’auteur écoutait :

La semaine où j’ai eu mon 2e et 3e entretien


Je continue et j’enchaîne les entretiens.
Ca se passe plutôt bien. J’ai eu les RH et mon possible boss. Tous deux ont apprécié l’entretien mais comme les ricains sont très polis, faut toujours se méfier.
La semaine prochaine, entretien téléphonique ou visio-conférence, probablement avec un haut gradé. La décision devrait se prendre d’ici fin mai.
Il se pourrait que je sois invité à passer quelques jours en Californie pour faire le tour de services.

Toujours du boulot, l’impression de ne pas avancer. Faut dire que je me concentre aussi pas mal sur la préparation des entretiens. Je deviens bon. Faut pas que je sois trop bon car après ils vont être déçus s’ils me prennent.

Je continue mes cours d’anglais. La prof est très sympa. On parle de tout et de rien. Aujourd’hui, on a parlé séries télé et de Very Bad Trip.

J’ai commencé le bouquin en anglais. Histoire assez simple, du coup, c’est assez facile à lire, même s’il y a quelques idiomes anglais que je ne connais pas.

Cette semaine, je me suis probablement fait « voler » 75 euros. J’ai perdu un chèque (volant) en allant refaire ma carte grise à la préfecture. J’ai eu du mal à répertorier tous les chèques de mon chéquier, et j’arrive à la fin du chèquier en plus. J’ai mis du coup un chèque en opposition qui ne semble pas être le bon chèque : ce matin, un débit de 75 € non expliqué sur un vieux numéro de chèque (que j’avais répertorier comme payé par erreur). Ca coûte 32 euros pour enquêter sur le bénéficiaire du chèque. Autant passer le tout par perte ! Surtout que récupérer ensuite les 75€ n’est en rien garanti. Conclusion : ne pas se balader avec des chèques tous seuls.

C’est ça aussi de dormir 5 heures par nuit. Putain de cerveau. Mais c’est quand même vachement excitant toute cette expérience de tentative de départ pour les US. Là, je viens de terminer l’entretien avec mon futur boss, je suis shooté à l’adrénaline. Attention à la descente. Même si la mauvaise nouvelle est que je n’aurai pas 3 mais que 2 semaines de vacances par an. Ouch. Moi qui aujourd’hui n’en prend pas beaucoup mais qui en prend quand même 5 semaines ! Va falloir que la paie soit bonne !

J’ai mis ma voiture en vente. Ca contribue pas mal à mes mauvaises nuits. Et si je n’arrive pas à la vendre avant de partir. Et je me la fais voler pendant les essais. Et si je me fais payer avec un faux chèque de banque. Et si, et si…. Je vais aller mater des épisodes de House pour me détendre et bosser mon anglais.
Bon week-end.

Au plaisir.

xXx

Pendant la rédaction de ce poste, l’auteur écoutait :

Le jour où j’ai passé un bon week-end


Outre que ce week-end fait trois jours , il a été bien sympatoche.

Apéro/restau tranquilou vendredi soir et bars samedi soir avé les coupaings.

Je n’ai pas bossé vendredi après-midi. Je suis allé faire ma nouvelle carte grise à la préfecture dans l’optique de mettre ma voiture en vente, Etat-Unis ou pas. Si tu es intéressé par une berline puissante et confortable, tu m’intéresses.
Rentré chez moi à 17 :00. Lessivé ! Notamment du fait des mes nuits difficiles. Du coup, petite sieste avant que les copains passent.

Samedi coiffeur et FNAC. J’ai acheté sur vos conseils du Philippe Kerr, du Fred Vargas, je me suis pris la suite du Jonathan Coe et un bouquin en anglais pour m’habituer à l’anglais.
Je suis très tenté par plusieurs bouquins photos : Dennis Hopper, Banski et je ne sais plus (bouquin sur NYC ?). Mais si je vais aux US, autant m’épargner le transport et les acheter là-bas. Le Dennis Hopper est en grand format (style A4) et est bien lourd.
J’ai fait quasiment 3 heures de sieste. Lessivé je vous dit !

Vendredi, premier cours d’anglais par téléphone. C’était le premier donc il a essentiellement consisté dans la présentation des cours et la présentation des protagonistes. Ma prof est germano-amércaine, habite Toulouse et est fort sympathique.

Dimanche, déjeuner/après midi chez le pater avec barbecue, ballade dans le jardin…

Lundi, prise de news du brother, de la sister’s family, ballade à pieds de deux heures dans le marais après un déjeuner fort sympathique : poulet massala/tagliatelles.
Je suis passé par la place des Vosges, que je ne connaissais pas, très jolie, le Musée Carnavalet, la rue Vieille du Temple, les Art et métiers, la rue des Archives, l’Hôtel de Clisson, l’Eglise St Gervais, l’Hôtel de Sens…

On peut donc classer ce week-end dans les week-ends réussis et dans les week-ends où j’ai réussi à profiter du beau temps !

Bonne semaine !

Au plaisir.

xXx

Pendant la rédaction de ce post, l’auteur écoutait :

The day I was exhausted

21 :46.
Pfiou. Deux minutes que je me suis posé. Je n’ai même pas encore mangé.
Après m’être réveillé à 5:00, levé 6:15.
Ce soir, dans mes pensées, je suis passé devant ma rue sans tourner. C’est en passant ensuite devant des boutiques  « moins » familières que je me suis rendu compte que je m’étais loupé.
Pour finalement ressortir, car j’avais oublié un truc lors de mes courses alimentaires. Du cheddar… j’y reviendrai.

J’ai reveillé tôt (par mon cerveau), car aujourd’hui  aujourd’hui was a big day !
Premier (et dernier) entretien avec mes amis américains. Enfin un « ami ».
A 18:30 pour qu’il soit 9:30 heure de L.A. (PST)

Avant ça, levé, un peu de sport pour déstresser un peu, puis vamos au bureau.
Journée avec un consultant sur mon gros projet du moment. On a bien avancé, c’est cool.

Et ce soir, conference call. Je voulais me mettre peinard dans une salle de réunion, mais elle était squattée. Du coup, j’ai fait ça dans mon bureau. Heureusement, un de mes collaborateurs, qui rêve de partir aux US, est parti avant le début du call. J’essaie de lui faire comprendre que vu son profil, y’a peu de chance qu’on le débauche donc qu’il faut qu’il se fixe sur un boulot qui existe là-bas et qu’il l’exerce ici, mais il vit un peu dans le monde des bisounours et croit que Barack va l’appeler demain pour un job.
Etant au début du process, je n’ai encore dit à personne (sauf mon chef qui m’a branché sur le job) que j’avais postulé. Les murs étant en papier, j’étais donc soulagé que le collègue soit rentré. Par contre de l’autre côté, comme j’ai aussi une grosse voie, le collègue doit avoir entendu toute la conversation.

Je n’ai pas été brillant, je n’ai pas été trop mauvais.
J’ai cru comprendre que le fait que le gars ait déjà bossé et ait de bonnes relations avec la nana qui lui a passé mes coordonnées a joué dans le fait qu’il m’ait recontacté.
J’ai donc intégré le process de recrutement. J’ai un job « pointu », du coup, je crois avoir compris que je suis le seul candidat interne. J’ai donc pour moi le fait de connaître la maison et le fait qu’il puisse se renseigner sur moi. Le gentil monsieur m’a aussi dit que le process externe était bien avancé. Aujourd’hui et demain, ils interviewent des candidats qu’ils ont déjà vu. Ils ont pour eux la nationalité, la proximité. Peut être la technicité. Le gars m’a cependant dit que ceux à qui il a parlé étaient plutôt dans mon cas, des gens avec des vagues connaissances comptables. Il n’a pas parlé des connaissances des marchés financiers, base du job.
Côté intitulé du poste, je n’arrive pas à trop me faire une opinion. Mon boss pense que le job est plutôt  inintéressant mais il n’a pas eu la « job description » et n’a pas discuté avec les ricains. Moi j’hésite entre ça va être compliqué de ne pas maîtriser tous les outils financiers, d’être un peu une quiche en comptabilité  mais ça va être formateur et le job va consister à faire le lien entre plein de monde et mettre en place des trucs pas super intéressants. On va dire que je ne pars pas pour le job mais pour l’expérience. Et que ce sera probablement un peu des deux. Il ne reste plus qu’à être pris et à ne pas être trop mauvais dans le boulot. Ils survivent avec le poste inoccupé depuis plusieurs mois, ils pourront survivre avec une quiche ?

On a quand même bien discuté. Le gars a l’air assez jeune, sympathique, dynamique. Il m’a dit que mon anglais passait. On a parlé de l’équipe là-bas, de nos tâches respectives, il avait l’air intéressé par ce que je fais. Il m’a demandé, après une petite heure de discussion, si je souhaitais continuer le process. J’ai répondu par l’affirmative. Il va donc demander à mon possible chef de me contacter ainsi qu’aux ressources humaines. Ils ont l’air pressé donc je pense que ça va se caler la semaine prochaine. Faut que je parle du fait qu’ils soient pressé à mon boss, pour que dans le cas où je sois pris, il ne soit pas trop pris au dépourvu. Va falloir que je révise ce week-end.

Pour fêter le passage de l’étape 1, je me suis concocté un menu bière/hamburger maison ce soir. Miam. Et des gariguettes en dessert.

Bonne nuit.

xXx

Pendant la rédaction de ce post, l’auteur écoutait :

The day I answer questions

Pour répondre à une demande faite dans un com', petite mise au point sur mon possible séjour US.
Tout d'abord, ce soir faut que je répète, demain soir, premier (j'espère pas dernier) entretien.
Ce qui est moche, c'est que mon anglais est quand même rouillé. Il n'a jamais été fantastique, vu que je n'ai jamais vécu dans un pays anglophone. Je mentionnerai que ça ira en s'améliorant vu qu'à partir de vendredi, hop, cours d'anglais.

Sinon, qu'est ce que j'attends de mon séjour là-bas ?
Je vais répondre en anglais, pour pratiquer un peu. Je crois que tout le long du processus de recrutement, je vais vous bassiner avec des notes en anglais.
J'ai quand même cherché deux mots dans le dico, pour me rendre compte qu'en anglais, mes tournures n’allaient pas. Merci aux thèmes faits en prépa !

I don't wait too much from my California experience in case I get the job. I don't expect me to completely change my personality.
I know I will not go out every night, that I will probably often stay in my condo during week-ends reading or watching tv series.


But I would like to meet new people, get new friends, go out with them on week-ends. I hope that the fact being in L.A. will make me want to discover the area, the numerous national parks, once or twice a year having time to go back visiting San Francisco. Maybe having time to visit a friend in New-York.
 

And live a new pleasant experience.

Have fun.

xXx

Pendant la rédaction de ce post, l’auteur écoutait :

The day I took my courage with my two hands


Va falloir que je me mettre à l’anglais. Ca tombe bien, vendredi, j’ai une formation d’anglais à l’oral par téléphone qui commence. Une demi-heure de conversation.

Ca matin, j’ai pris mon courage à deux mains. J’ai écrit au vice-président à la World Company, le monsieur qui ne m’a pas fait signe la semaine dernière. Je lui ai donné mon numéro de portable et mon CV. Il a vite réagi. Il m’a envoyé un descriptif très sommaire du poste (j’en savais plus avant de lire le document). L’avantage de son envoi, c’est qu’a priori, mon expérience correspondrait peu ou prou aux attentes sur le poste.
Je flippe un peu quand même sur le côté « schéma de comptabilisation » en ricain !
Il m’a aussi indiqué qu’il est dispo les mardis et jeudis matin, pour discuter une fois que j’aurai officiellement posé ma candidature. Pour les entretiens donc.

Après une semaine de réflexion, je vais donc me lancer.
Depuis que j’ai envoyé ma demande et reçu la réponse, tout ça n’est plus théorique.
Je vais donc réfléchir encore cette nuit, pour la forme. J’ai déjà une boule au ventre. Ce n’est pas la même chose quand on ne sait pas si le poste est libre…
Là, ça devient concret, même si je peux ne pas correspondre. C’est le saut dans l’inconnu, la pression pour briller. Et si tout se goupille bien, les dizaines de choses à faire, le fait de couper les ponts, parce que la Californie, contrairement à l’Allemagne, ce n’est pas la porte à côté et je ne vais pas rentrer toutes les semaines !

Hier soir, pour initier un changement avant mon mail de ce matin, je me suis raser la barbe.
Je m’aime définitivement pas sans la barbe. Au bureau, un de mes collègues a dit qu’il me préférait sans, mais c’est un mec et surtout il a des goûts de chiottes. Mon PDG a failli ne pas me reconnaître mais trouve ça bien. Je l’ai aussi fait car si j’ai des entretiens par vidéoconférence, j’ai compris que la barbe ne rentrait pas dans le concept du financier américain ! Il faut donc que je m’habitue à ma tête sans barbe et sans lunette.
J’ai eu les lunettes sans barbe, les lunettes avec barbe, la barbe sans lunette mais pas sans barbe et sans lunette. Je vais écrire une chanson.
L’avantage, c’est que j’ai perdu 10 ans !

Ce soir, j’ai fait un sondage sur Facebook auprès des potes. Ils me conseillent tous de foncer.
Je suis d’accord. Il vaut mieux avoir des remords que des regrets. J’ai déjà trop de regrets !

Et toi, qu’en penses tu ?

Le week-end à Nantes fut bon.
Voyage rapide. Soleil à l’arrivée. Hôtel petit et sympathique. Ca change des chaînes impersonnelles.
Démarrage de soirée un peu poussif. Pas facile de s’intégrer quand on débarque tout seul. Je me suis quand même rapidement intégré. J’ai passé une bonne soirée. Donc j’ai un peu trop picolé. Et on se fait vieux. Les gens sont partis entre 23 :30 et 1 :30 du matin. Y’a plus de jeunesse. Nuit un peu agitée du fait de la quantité d’alcool à éliminer.
Le lendemain, brunch. Les gens sont partis tôt. J’ai continué l’après-midi avec un couple autour d’un verre en terrasse à proximité de la gare. Il faisait beaucoup plus chaud qu’à Paris.
Retour en TGV, en première. J’ai bien dormi et pas trop longtemps.

Au plaisir.

xXx

Pendant la rédaction de ce post, l’auteur écoutait :

Le jour où j’ai l’occasion de partager ma vie de merde


Je n’ai pas vu la semaine passer.
Pourtant, on peut la classer en semaine de merde.
Attention, rien de bien méchant.
Juste une accumulation de merdes sans importance, qui, additionnées à la fatigue, font que je suis pas super en forme.

Dans deux heures, départ pour Nantes. J’espère que voir quelques amis me fera passer un bon moment. Et que je ne vais pas me sentir bien seul. Probablement le seul célibataire d’une grosse fête. Mais j’assume. Je ne suis pas fait pour les relations…

J’ai avancé sur ma réflexion sur un départ pour les US. J’ai contacté la copine qui est partie il y a un an. On a réussi à se parler au téléphone malgré certaines péripéties.
Quand on s’est parlé, j’avais déjà avancé sur ma propre réflexion. Mais la discussion était bien sympathique. Elle est en Floride et va être mutée en Californie en Juin.

Je n’ai pas d’attaches particulières ici. Pas des masses d’amis. Que je ne vois pas souvent. Le groupe avec lequel je traîne s’étiole. On se voit de moins en moins avec certains membres du groupe. La plupart du temps, quand on se voit, c’est pour picoler. Du coup, on ne se raconte pas grand-chose sauf quand on est en tête à tête. Le temps et le week-end passe à coup de verres dans les bars et de siestes pour récupérer.
Je peux donc assez facilement partir. Certaines choses à régler avant : vendre certaines choses comme ma voiture, pourquoi pas mes meubles, préparer le stockage de certaines choses (pas beaucoup, la vaisselle, mes bouquins, quelques fringues…, mon lit, mon canapé ?). Voir comment je règle les mensualités d’un crédit immobilier pour un appart pas encore terminé. Qui prendrait livraison du bazar ? Rien d’insurmontable.

Sur le principe, je suis prêt à tenter l’aventure américaine. Pour changer, pour tenter autre chose, pour voir d’autres choses, pourquoi pas faire des rencontres. Je ne me fais pas non plus d’illusions. Je suis déjà parti sans me bouger pour faire du tourisme ou sans me bouger pour me faire des amis. Je me contenterai probablement de rester moi-même, quelqu’un ne cherchant pas trop le contact, aimant cependant s’épancher, passant ses week-ends devant ses séries, sortant peu le soir ou les week-ends. Mais je m’enrichirai de cette nouvelle expérience.

Le problème maintenant est que je n’ai absolument aucune nouvelle du gars qui devait me contacter pour me parler du boulot. Il semble assez occupé mais il n’est peut être simplement pas intéressé à embaucher un français. Cela veut dire m’aider à faire les démarches d’immigration, me payer le déménagement, travailler avec quelqu’un dont l’américain n’est pas la langue maternelle… Je pense que lundi, je le contacterai directement en lui donnant mon téléphone portable (plus pratique vu les huit heures de décalage horaire) et mon cv en anglais.

A part ça, mon gros projet au bureau avance à très petits pas. C’est grave la merde sur le plan technique et j’ai peur qu’un fois le projet en production on ait régulièrement des mauvaises surprises. We will see.

Mercredi, ce n’était pas ma journée.
J’avais un déjeuner professionnel sur Paris. J’ai donc prévu de bosser de chez moi, de refaire ma carte grise, mes plaques, suite à mon déménagement et dans l’optique de revendre ma voiture (USA ou pas), d’appeler la copine en Floride…

Le matin, j’ai fait la queue pour changer ma carte grise.
Après une heure de queue, c’est à moi. Et là, c’est le drame. Au moment d’imprimer la carte grise, quand j’ai relu les données personnelles, je me suis rendu compte que ma voiture était considérée comme un break alors que c’est une berline. Problème : c’est les mines qui sont responsables des données et non la préfecture, qui ne peut changer ces données.
Je suis donc aller non pas à l’antenne de la préfecture de mon arrondissement mais à la préfecture de Paris.
Au bout d’une demi-heure d’attente. Même topo. On m’a dit d’aller à la préfecture du Val de Marne, celle qui a émis la première carte grise et qui a les données des mines.
Du coup, j’ai perdu ma matinée, sans résultat. En plus, je suis allé chez le teinturier récupérer des chemises. Pas prêtes. J’y suis retourné l’après-midi. Une chemise s’est avérée tâchée, il fallait donc la reprendre. Bilan, pas de carte grise, pas de plaques, pas toutes mes chemises.

Au moment d’appeler la copine en Floride, mail de Free. Problème avec mon prélèvement d’avril. Ils me prendront donc 7 euros de frais et je dois régler mon abonnement  d’avril par un moyen de paiement différent. Ca m’énerve vu qu’il n’y a pas de raison que le prélèvement ne marche pas.
J’appelle la copine et là, message de free à la tonalité. « Vous n’avez pas payé votre abonnement, pas de communication sortante tant que ce n’est pas payé et bientôt suspension totale de Free ». Donc je n’ai pu appelé la copine.

Bilan de la journée : en plus de passer des nuits de merde, journée de merde avec aucun résultat et ces américains qui ne me rappellent pas !

J’ai fini par régler le problème Free en appelant ma banque mais ça va quand même me coûter 7 euros.

Lendemain matin. Réveil, douche, petit déj. Nouveau drame. J’ai renversé mon café sur la moquette de ma chambre. Et bonne journée !!

J’ai voulu contacter la préfecture pour ma carte grise. Personne. Une collègue a le même modèle que ma voiture et il passe bien en berline et non en break. A tout hasard, j’ai appelé le garage qui m’a vendu la voiture pour voir ce qu’il pouvait faire. Réponse : depuis quelques années, mon modèle est classé par les mines en break et non plus en berline, tout est normal.
J’aurai fermé ma gueule à la préfecture, j’aurai gagné une heure et j’aurai eu ma carte grise.
Quand on est con…

Depuis, j’ai eu la copine en Floride, j’ai apparemment réussi à détacher ma moquette, j’ai récupéré ma ligne téléphonique, j’ai récupéré ma chemise.

Toujours pas de nouvelles des américains.

Hier, coup de fil du pote avec qui je dois aller à Nantes. Il a des galères (comme toujours, on l’a d’ailleurs surnommé Pierre Richard). Il est crevé. Il est entre deux apparts, il supporte plus les cartons, il est en arrêt maladie pour dépression (c’est officieusement pas une dépression, mais il n’est pas en grande forme) et il voudrait annuler Nantes.
Un plan bien dans son style. Il ne changera jamais.
J’avais proposé pour limiter ce genre de merde qu’on aille à Nantes en TGV. Comme il est aussi en galère de thunes et qu’on devait y aller à trois, on avait conclu d’y aller avec sa caisse pour faire des économies. Du coup, je vais toujours voir mes amis à Nantes, mais seul et en TGV. La dernière minute me coûtant un bras.

J’espère donc que le week-end sera sympa et que la semaine prochaine se passera mieux. J’irai d’ailleurs à nouveau à la préfecture !

Au plaisir.

xXx

Pendant la rédaction de ce post, l’auteur écoutait :

Le jour où il s’est avéré que j’étais décidément un grand malade


11 :45
Comme dans le cas de ma vie professionnelle depuis une semaine, je me suis mis à faire 250 trucs en même temps dans ma vie personnelle.

Levé à 7:15 après une nuit similaire aux précédentes malgré un coucher à 1 :15 du mat’.
Ce matin, j’ai fait plein de trucs du coup :
-          petit déj/douche ;
-          début de ménage ;
-          mes comptes ;
-          début de classement de mes papiers administratifs ;
-          lessive ;
-          marché ;
-          pressing ;
-          je suis allé voir les horaires du commissariat pour refaire ma carte grise (ce sera mercredi) ;
-          je suis allé voir les horaires d’une clé minute pour refaire mes plaques ;
-          j’ai cherché et peut être trouvé un perfecto Schott NYC très sympa ;
-          pas trouvé de lunettes de soleil pour remplacer ma paire récente mais détruite lors de mon séjour aux US l’année dernière (elles n’ont pas supporté l’ascension des Yosemite Falls et la descente du Grand Canyon) ;
-          mon déj’ est en train de cuire (pommes de terre sautées / boudins blanc).

C’est grave le bordel dans mon appart car j’ai des papiers partout, mon lit n’est pas refait, il y a des fringues d’hiver qui traînent en attendant d’être rangées pour plusieurs mois (dont ma couette), l’aspirateur qui gît dans le passage avant d’être utilisé… Je n’en ai pas fini alors que je vais probablement faire une petite sieste pour me remettre de ma semaine et de ma soirée d’hier.

Hier soir, soirée sympa avec des amis. Apéro/assiette de charcut’ et fromage dans notre QG puis mojitos dans un bar un peu plus loin. Bar sympa mais étroit et avec du chauffage (je ne vois pas d’autres explications à la chaleur !).

Ce matin, j’ai reçu un mail. De l’ancienne collègue qui est partie aux US à qui j’ai écrit. Elle ne va pas tarder à arriver en Californie. Je vais la pressuriser pour tirer un max. d’info sur son salaire, les conditions dans lesquelles elle est partie, ce qu’elle a fait de ses meubles, comment est la vie aux US. Je vais aussi prendre des nouvelles de mon cousin australien tiens. Ca fait un bail qu’on ne s’est pas écrit.

Apparemment, il est possible de discuter avec mon possible futur N+2 informellement pour cerner le poste avant de participer (ou non) au processus de recrutement. Ce qui ne peut pas faire de mal. Je vais donc faire une petite bafouille lundi au bureau pour dire que comme ça, ça me va. Viendra aussi un moment où il faudra parler rémunération et vu la parité euro/dollar, ce n’est pas gagné !

C’est bizarre. J’avais donc étudié la question il y a un an et j’avais conclu que non, définitivement, me ré-expatrier n’était plus de mon âge (j’ai vécu un an en Allemagne pour les études et un an et demi pour le boulot). Et là, j’y songe sérieusement. Parce que j’ai une vie de merde, alors autant voir du pays ? Est-ce que je crois que c’est sérieux parce qu’il n’y a encore rien de concret ? Mystère.
Je me dis que j’ai besoin de changement et ici, il ne se passe pas grand-chose depuis quelques mois. J’ai toujours eu besoin d’avoir des projets. D’où des études à Marseille, à l’étranger, des déménagements à la pelle, des séjours à l’étranger… Là, il y en a un qui me tombe tout cuit dans le bec à un moment où je me pose des questions sur mon avenir, donc je me précipite. Ou alors c’est la fatigue qui me fait faire des conneries !

La piste des projets est quand même probablement la bonne.
C’est quand une fille me plait ou que je vais partir en vacances que je fais du sport, quand je sais que quelqu’un vient chez moi, je nettoie à fonds (alors que d’habitude, je range/nettoie que « très bien »), c’est pour avoir des trucs à écrire sur mon blog que je me ballade, fais des photos, vais au ciné, c’est quand je sais que je quitte un lieu, comme mon précédent domicile… que je profite de ce que mon lieu d’habitation m’offre : piscine, ballades sur place ou alentour…

Ce qui me fait un peu peur aux US, c’est les week-ends. Peur d’être seul. Après, si je connais quelqu’un, ça peut psychologiquement aider à la décision. Le week-end, y’a San Francisco à 1 :30 d’avion, y’a plein de parcs nationaux pas trop loin, la mer, donc moyen de s’organiser des escapades, même tout seul. Moi et mon appareil photo.
Bref, le process de réflexion continue.
Et il faut que je vous laisse, y’a mon bordel qui m’attend (ah oui, et si je me suis mis à ranger mon bordel après deux mois, c’est parce que ce projet a surgi, donc je commence à organiser mon déménagement…).

Sinon, même si je n’en suis qu’à la moitié, je vous recommande Jonathan Coe – Bienvenue au club. L’Angleterre des années soixante dix comme si vous y étiez, des personnages attachants, un style facile et accrocheur et de l’humour à la pelle.

Au plaisir.

xXx

Pendant la rédaction de ce post, l’auteur écoutait :

Le jour où c'est le bordel dans ma tête

Encore une nuit de merde. Mais moins.
Grosse journée au boulot hier. Alors que j'étais quand même bien à côté de mes pompes.
Une bonne vie de merde quand même. RER boulot manger dodo et une race dans ma gueule le week-end.

Pas de news de cabinet de recrutement.

Ce matin, en plus de gérer mes projets de merde qui reculent plus qu'ils n'avancent, mon boss m'a parlé d'une opportunité aux US à la maison mère. Un boulot de merde (comprendre intellectuellement inintéressant), dans la région de L.A. mais qui me permettrait d'avoir un pied dans la World Company pour ensuite pouvoir booster ma carrière. Qui me permettrait de voyager dans la région. De tester une nouvelle vie moi qui aime le changement.
Ce qui intervient à un moment où je suis naze et où c'est le bordel dans ma tête, où j'ai pas le temps de m'arrêter pour réfléchir et quand je m'arrête, au lieu de ranger le bordel dans ma tête et dans mon appart', je fais nimp, je fais la sieste, je me dévisse la tête.

Un certain manque de confiance en moi fait que j'ai l'impression d'avoir fait un hold-up sur mon poste actuel. Du coup, j'ai du mal à envisager une évolution positive de ma carrière. Je me tâte à tout plaquer. Je me tate à ouvrir un bar ou un restau mais je sais que je serais nul. Je ne sais pas gérer les hommes, ni gérer les conflits...
Du coup, va falloir que je me repenche sur la question US.

Je m'étais penché dessus l'année dernière quand une collègue de bureau s'est lancé dans sa grande aventure américaine. J'avais conclu que j'étais trop vieux pour ces conneries. Je suis bien à Paris. Je suis un peu misanthrope. Même si ce lundi, j'ai croisé une stagiaire du bureau sur le quai du RER et au lieu de l'ignorer, je me suis arrêté et on a tapé la discut' une heure pendant le trajet (première discussion, donc c'était facile : d'où tu viens, parcours étudiant, parcours professionnel...). La prochaine fois qu'on va se croiser ce sera moins évident ! Peur de non intégration, peur de la chaleur, peur de la bouffe (même si d'expérience, avec la mondialisation, en mettant certes un peu le prix, y'a toujours moyen de bouffer "à la française"). Obligation de penser, réver dans une langue étrangère. Difficulté professionnelle dans les premiers temps du fait de la barrière de la langue, même si je parle plutôt bien et que je comprends quasi tout. Un poste basique me permettrait toutefois de m'adapter plus facilement.
D'un autre côté, envie de changement...

D'où le bordel dans ma tête présentemment.
To be continued.

Au plaisir.

xXx

Pendant la rédaction de ce post, l'auteur écoutait :


Le jour où je me suis planté un couteau entre deux doigts


Ettttt ouii.
Je suis grave speed en ce moment. Stress au boulot. Je suis chef de projet sur un projet structurant et on vient d’entamer la mise en œuvre.
D’où mes nuits sans sommeil (mon cerveau bosse sur le projet), d’où mon post écrit avant sept heures du mat, le fait que je sois speed…
Du coup, je viens de me planter la main dans la vaisselle que j’ai mis à sécher. C’est toujours un couteau qui dépasse le plus. Je vous rassure, la peau est à peine entamée. Quasiment pas de sang.

Ce week-end, week-end chargé (en alcool).
Samedi matin, une heure et demi de bagnole pour dix minutes chez l’opthalmo. L’essentiel, c’est que l’opthalmo considère le résultat de l’opération de ma myopie il y a un an comme une réussite totale. Dommage que je ne vois pas tous les jours parfaitement (avec les lunettes, le phénomène existait mais était moindre). Je ne veux cependant pas revenir aux lunettes avant de nombreuses années.

L’après-midi, rien. Mes voisins ayant décidé de rentrer à 1 :30 du mat’ et de faire plein de bruit, j’ai encore passé une nuit de merde. Du coup, j’ai comaté sur le canap’ devant la télé avec mini-siestes au lieu de prendre mon appareil photo et de me balader dans Paris ensoleillé. Life sucks !

Le soir, sur les coups de six heures, avec deux potes de Punta Cana, on a testé un nouveau bar.
Ambiance sympa, musique cool, alcool pas cher. Du coup, on a fini dans un sale état.
J’ai été malade toute la nuit. Ca ne m’était jamais arrivé d’être autant malade. Déjà, je suis très très rarement malade. Ca m’était arrivé que trois fois dans ma vie.
Mais ne pas manger n’est pas malin. A chaque fois qu’on sort sans manger, je suis limite. Là, j’étais hors limite. Je vais me soigner…

Dimanche, comatage puis déj’ chez mon pater à la « campagne » avec le frangin notamment.
C’était sympa. J’ai un peu comaté dans le canapé après le déj (mon frère m’a accompagné), bu assez peu mais beaucoup mangé. Il faut dire qu’il avait fait une côte de bœuf au barbecue. Ma viande préférée. Un régal.

Et depuis je bosse, je bosse, je glande devant la télé et mes séries US, je dors mal…

Hier soir, événement de la semaine ! En plus du traditionnel œuf au plat/salade, j’ai complété mon plat par du pain aillé avec de la viande de grison. Miaaammm. Et oui, j’ai une vie de merde.

Au plaisir.

xXx

Pendant la rédaction de ce post, l’auteur écoutait :

Le jour où mon blog m’a rappelé à l’ordre



Ce matin, après une nouvelle nuit de merde (ça fait deux nuits !), mon blog m’a appelé sur mon portable : « et oh, ducon, ça sert à quoi d’avoir un nouveau blog si tu n’y vas jamais ».
Ok, ok. Me revoilà pour une brève apparition.  Qui j’espère va satisfaire la curiosité de certains.

En vous espionnant via les statistiques, j’ai l’impression qu’il y en a qui n’ont pas netvibes et qui passent régulièrement pour voir si j’ai été inspiré. Vous avez été malchanceux cette semaine !
Côté statistiques toujours, faudra que le lecteur qui est arrivé via une recherche intitulée « segst » m’explique !
Je comprends mieux comment le gros dégueulasse qui cherchait du cul et qui a tapé « vidéo piscine pinta cana sprint break » y est arrivé. Même si on ne fait pas de sprint dans la piscine mais qu’on y va au printemps ! Et c’est à PUNTA cana pour les alcooliques qui ne pensent qu’aux pintes.

Je ne sais pas si c’est le retour de vacances, le désenchantement du boulot, le changement d’heure mais je n’ai qu’une envie en rentrant chez moi le soir, ne rien foutre puis aller au lit.
Je n’aime pas l’heure d’été. Mon rythme biologique est calé sur l’heure d’hiver. Là, je me réveille de manière trop rapprochée par rapport à mon réveil, donc mon cerveau s’enclenche, je n’arrive pas à me rendormir. Je me rendors 2 min. avant que le réveil ne sonne… Dans l’absolu, il faudrait que je me lève et que je fasse du sport, comme avant mes vacances. Mais j’ai la flemme. Et cet été, ce sera pire, à cause de la chaleur. Je trouve qu’il fait déjà lourd dans mon appart. Je n’ose imaginer cet été.

Je viens de finir un bouquin de Douglas Coupland. Je vous invite à regarder la liste de mes bouquins récents sur votre droite, liste qui s’allonge de semaine en semaine. Si un titre vous intéresse, faite le moi savoir, je vous ferai un résumé !

Le Coupland ne vaut pas plus le coup que ça.
Une tranche de vie de trentenaires se voulant en marge de la société. Critique de la société de consommation. Désenchantement de notre génération. Un ou deux paragraphes vraiment excellents. Le fonds me parle mais je n’ai pas accroché sur le style.

Je viens de commencer Jonathan Coe – Bienvenue au club sur la société anglaise des années 1970. Je n’ai lu que 63 pages, il me reste encore 500 pages mais j’accroche bien.
Ensuite, il ne me restera qu’un bouquin, donc il faudra que je retourne à la FNAC. Et que j’en profite pour acheter le routard sur l’Ecosse pour préparer le voyage du mois de juillet.

Le boulot me gave bien. Donc j’ai balancé mon CV sur le net. Rien ne presse cependant.
D’ailleurs j’ai refusé de passez des entretiens pour un poste. Boite trop petite, certains aspects du poste relou et je gagnerai rien sur le temps de trajet. Etant au début de ma recherche, je peux me permettre d’être sélectif. Je me tâte à discuter avec mon boss, qui est en fait plutôt un collègue et ami que boss, de mon futur et de ma future démission, une fois un processus de recrutement bien avancé ailleurs.

Ce week-end, ophtalmo demain, déjeuner chez mon père dimanche. Il y aura mon frangin, qui passe sur la Région Parisienne ce week-end. Ma sœur et le petit neveu ne peuvent pas venir. Dommage. Il devrait se mettre à parler le petit bonhomme. Rien d’exceptionnel donc au programme. Grosse flemme pour faire le ménage. On verra bien.

Si vous maîtriser l’anglais et que vous voulez sourire, des photos de phrases sympatoches : http://www.fubiz.net/2011/03/30/dear-blank-please-blank/

Au plaisir.

xXx

Pendant la rédaction de ce post, l’auteur écoutait :

Bon, en fait j'écoutais Cypress Hill. Cette chanson, je l'ai écouté le week-end dernier !

Le jour où j’ai fait des moules frites


Rien de bien excitant ce week-end.

Samedi, courses, lessive et repassage et un peu de shopping.
J’avais aussi envie de moules. Du coup, j’ai fait un tour au marché. Et dimanche, j’ai tenté un moules/frites.
J’avais fait seulement une fois des moules frites dans ma vie. J’avais grave galéré car j’avais à l’époque des plaques de camping et pas de casseroles adaptées. Cette fois, j’avais ce qu’il fallait. 6 ans après !

Les moules étaient plutôt petites. Je les ai cependant bien réussi.  J’avais décidé de faire des moules à la crème.
Par contre, faire des moules pour un ou pour cinq, c’est pareil, du coup, ma kitchenette ressemblait un peu au Japon à la fin.
Pour les frites, pas facile de faire des frites sans friteuses (la dernière fois, c’était des frites congelées au four). C’était donc plutôt des pommes de terre sautées en forme de frites et cuites avec beaucoup d’huile. Je viens de me rendre compte que j’avais acheté de la mayo que je n’ai pas touchée ! (Mais j’avais la bonne sauce à la crème).
Tout ça était long à faire mais c’était bon. Pas sur cependant d’en refaire avant longtemps.

Ca me fait penser que je suis plutôt boulimique depuis que je suis rentré de Punta Cana.
Plus d’objectif donc retour des mauvaises habitudes.

Samedi soir, raclette chez un couple d’amis.
Petite soirée, rien de particulier. On a parlé de nos vacances, de leurs futures vacances.

Bref, un week-end calme sous la grisaille avant de reprendre le boulot et les projets pro du moment. Avec une petite sieste cet après-midi.

Au plaisir.

xXx
 
Pendant la rédaction de ce post, l’auteur écoutait :



Le jour où ...

Arrêtez de nous casser les couilles avec Liz Taylor.
Merci.


Beaucoup de boulot depuis mon retour. Et c'est que le début.

Un ancien collègue de m'a boite d'avant m'a recontacté. Je l'aimais beaucoup et j'avais songé à reprendre contact il y a plusieurs mois mais je m'étais découragé. Bonne nouvelle donc. On verra ce que ça donne.

J'aurai déjà peut être deux camarades de road trip scotland dont mon frère. Bonne nouvelle donc !
A suivre.


C'est tout pour ce soir.

Biz.

xXx

Le jour où j’ai fait le bilan de mes vacances


La découverte le jeudi, de notre horaire de retour m’a poussé à me questionner sur le bilan de ces vacances.

Ca m’a aussi permis d’essayer de profiter pleinement de la fin des vacances, une fois remis de la grosse pool party du mercredi et du départ de certains de nos « amis » américains. Au programme, farniente, moins d’alcool, ballade sur la plage, bain de mer… la même chose qu’en début de semaine mais dans une atmosphère différente.

J’aurai aimé trouver des gens avec qui échanger vraiment.
Les américains ont fortement contribués à une bonne ambiance. Sans eux, vu la population de l’hôtel, ces vacances auraient été mortellement ennuyeuses. Mais s’ils avaient été remplacés par une poignée de français sympas, de même âge et milieu que nous ?? Who knows.
L’important est de composer avec ce qu’on a !

Ce qui est sûr c’est que les français présents étaient typiquement français donc insupportable.
De quoi vous motiver à faire une sélection par le prix la prochaine fois ! Surtout, ne pas partir avec les bidochons !

Bon, il y a quand même beaucoup de choses positives. Le programme mentionné précédemment. Et on s’est bien rincé l’œil amusé à observer les américains.

Le cadre est fort sympathique.
Piscine, plage, palmiers…



Le bonheur de ne pas avoir à s’occuper des tâches quotidiennes : ranger, nettoyer, préparer à manger, débarrasser… S’asseoir et qu’on s’occupe de vous.

Ne rien faire limite quand même le plaisir. Mais fait du bien.
Cependant, j’avais beaucoup plus apprécié mes vacances de cet été, chez mon frère, à Toulouse. La découverte des Pyrénées, de ses villages, ma ballade en vélo le long du Canal du Midi… Même si j’étais seul.
Programme riche dans une ambiance détendue, contrairement au « marathon » que nous avions fait dans l’Ouest Américain en juin avec les copains (mais très bons souvenirs, notamment de San Francisco (malgré son climat) et le Yosemite Park).

Je prendrais conscience de mon âge, de ma nature ?
Serait-il temps de passer à autre chose ?
De toute façon, si je démissionne dans les prochaines semaines/prochains mois, il sera difficile de repartir l’an prochain, Punta Cana ou pas.


La question qui se pose maintenant est : où partir cet été ?
Il faut toujours avoir un but !
J’aimerai faire l’Ecosse mais seul, bof, je ne sais pas.
Et ça risque d’être difficile de motiver quelqu’un pour partir avec moi. A suivre !

Au plaisir.

xXx

Pendant la rédaction de ce post, l’auteur écoutait :