Le jour où c'est le bordel dans ma tête

Encore une nuit de merde. Mais moins.
Grosse journée au boulot hier. Alors que j'étais quand même bien à côté de mes pompes.
Une bonne vie de merde quand même. RER boulot manger dodo et une race dans ma gueule le week-end.

Pas de news de cabinet de recrutement.

Ce matin, en plus de gérer mes projets de merde qui reculent plus qu'ils n'avancent, mon boss m'a parlé d'une opportunité aux US à la maison mère. Un boulot de merde (comprendre intellectuellement inintéressant), dans la région de L.A. mais qui me permettrait d'avoir un pied dans la World Company pour ensuite pouvoir booster ma carrière. Qui me permettrait de voyager dans la région. De tester une nouvelle vie moi qui aime le changement.
Ce qui intervient à un moment où je suis naze et où c'est le bordel dans ma tête, où j'ai pas le temps de m'arrêter pour réfléchir et quand je m'arrête, au lieu de ranger le bordel dans ma tête et dans mon appart', je fais nimp, je fais la sieste, je me dévisse la tête.

Un certain manque de confiance en moi fait que j'ai l'impression d'avoir fait un hold-up sur mon poste actuel. Du coup, j'ai du mal à envisager une évolution positive de ma carrière. Je me tâte à tout plaquer. Je me tate à ouvrir un bar ou un restau mais je sais que je serais nul. Je ne sais pas gérer les hommes, ni gérer les conflits...
Du coup, va falloir que je me repenche sur la question US.

Je m'étais penché dessus l'année dernière quand une collègue de bureau s'est lancé dans sa grande aventure américaine. J'avais conclu que j'étais trop vieux pour ces conneries. Je suis bien à Paris. Je suis un peu misanthrope. Même si ce lundi, j'ai croisé une stagiaire du bureau sur le quai du RER et au lieu de l'ignorer, je me suis arrêté et on a tapé la discut' une heure pendant le trajet (première discussion, donc c'était facile : d'où tu viens, parcours étudiant, parcours professionnel...). La prochaine fois qu'on va se croiser ce sera moins évident ! Peur de non intégration, peur de la chaleur, peur de la bouffe (même si d'expérience, avec la mondialisation, en mettant certes un peu le prix, y'a toujours moyen de bouffer "à la française"). Obligation de penser, réver dans une langue étrangère. Difficulté professionnelle dans les premiers temps du fait de la barrière de la langue, même si je parle plutôt bien et que je comprends quasi tout. Un poste basique me permettrait toutefois de m'adapter plus facilement.
D'un autre côté, envie de changement...

D'où le bordel dans ma tête présentemment.
To be continued.

Au plaisir.

xXx

Pendant la rédaction de ce post, l'auteur écoutait :


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