Le jour où il s’est avéré que j’étais décidément un grand malade


11 :45
Comme dans le cas de ma vie professionnelle depuis une semaine, je me suis mis à faire 250 trucs en même temps dans ma vie personnelle.

Levé à 7:15 après une nuit similaire aux précédentes malgré un coucher à 1 :15 du mat’.
Ce matin, j’ai fait plein de trucs du coup :
-          petit déj/douche ;
-          début de ménage ;
-          mes comptes ;
-          début de classement de mes papiers administratifs ;
-          lessive ;
-          marché ;
-          pressing ;
-          je suis allé voir les horaires du commissariat pour refaire ma carte grise (ce sera mercredi) ;
-          je suis allé voir les horaires d’une clé minute pour refaire mes plaques ;
-          j’ai cherché et peut être trouvé un perfecto Schott NYC très sympa ;
-          pas trouvé de lunettes de soleil pour remplacer ma paire récente mais détruite lors de mon séjour aux US l’année dernière (elles n’ont pas supporté l’ascension des Yosemite Falls et la descente du Grand Canyon) ;
-          mon déj’ est en train de cuire (pommes de terre sautées / boudins blanc).

C’est grave le bordel dans mon appart car j’ai des papiers partout, mon lit n’est pas refait, il y a des fringues d’hiver qui traînent en attendant d’être rangées pour plusieurs mois (dont ma couette), l’aspirateur qui gît dans le passage avant d’être utilisé… Je n’en ai pas fini alors que je vais probablement faire une petite sieste pour me remettre de ma semaine et de ma soirée d’hier.

Hier soir, soirée sympa avec des amis. Apéro/assiette de charcut’ et fromage dans notre QG puis mojitos dans un bar un peu plus loin. Bar sympa mais étroit et avec du chauffage (je ne vois pas d’autres explications à la chaleur !).

Ce matin, j’ai reçu un mail. De l’ancienne collègue qui est partie aux US à qui j’ai écrit. Elle ne va pas tarder à arriver en Californie. Je vais la pressuriser pour tirer un max. d’info sur son salaire, les conditions dans lesquelles elle est partie, ce qu’elle a fait de ses meubles, comment est la vie aux US. Je vais aussi prendre des nouvelles de mon cousin australien tiens. Ca fait un bail qu’on ne s’est pas écrit.

Apparemment, il est possible de discuter avec mon possible futur N+2 informellement pour cerner le poste avant de participer (ou non) au processus de recrutement. Ce qui ne peut pas faire de mal. Je vais donc faire une petite bafouille lundi au bureau pour dire que comme ça, ça me va. Viendra aussi un moment où il faudra parler rémunération et vu la parité euro/dollar, ce n’est pas gagné !

C’est bizarre. J’avais donc étudié la question il y a un an et j’avais conclu que non, définitivement, me ré-expatrier n’était plus de mon âge (j’ai vécu un an en Allemagne pour les études et un an et demi pour le boulot). Et là, j’y songe sérieusement. Parce que j’ai une vie de merde, alors autant voir du pays ? Est-ce que je crois que c’est sérieux parce qu’il n’y a encore rien de concret ? Mystère.
Je me dis que j’ai besoin de changement et ici, il ne se passe pas grand-chose depuis quelques mois. J’ai toujours eu besoin d’avoir des projets. D’où des études à Marseille, à l’étranger, des déménagements à la pelle, des séjours à l’étranger… Là, il y en a un qui me tombe tout cuit dans le bec à un moment où je me pose des questions sur mon avenir, donc je me précipite. Ou alors c’est la fatigue qui me fait faire des conneries !

La piste des projets est quand même probablement la bonne.
C’est quand une fille me plait ou que je vais partir en vacances que je fais du sport, quand je sais que quelqu’un vient chez moi, je nettoie à fonds (alors que d’habitude, je range/nettoie que « très bien »), c’est pour avoir des trucs à écrire sur mon blog que je me ballade, fais des photos, vais au ciné, c’est quand je sais que je quitte un lieu, comme mon précédent domicile… que je profite de ce que mon lieu d’habitation m’offre : piscine, ballades sur place ou alentour…

Ce qui me fait un peu peur aux US, c’est les week-ends. Peur d’être seul. Après, si je connais quelqu’un, ça peut psychologiquement aider à la décision. Le week-end, y’a San Francisco à 1 :30 d’avion, y’a plein de parcs nationaux pas trop loin, la mer, donc moyen de s’organiser des escapades, même tout seul. Moi et mon appareil photo.
Bref, le process de réflexion continue.
Et il faut que je vous laisse, y’a mon bordel qui m’attend (ah oui, et si je me suis mis à ranger mon bordel après deux mois, c’est parce que ce projet a surgi, donc je commence à organiser mon déménagement…).

Sinon, même si je n’en suis qu’à la moitié, je vous recommande Jonathan Coe – Bienvenue au club. L’Angleterre des années soixante dix comme si vous y étiez, des personnages attachants, un style facile et accrocheur et de l’humour à la pelle.

Au plaisir.

xXx

Pendant la rédaction de ce post, l’auteur écoutait :

2 commentaires:

  1. (Comme le dit le proverbe "Il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis" ; et si le besoin de changement se fait fortement ressentir et qu'il y en les possibilités, il faut en saisir l'occasion ! :)

    Après les débuts seront certainement un peu dur oui, mais ça devrait aller à ce niveau, d'autant plus qu'il me semble avoir lu que la langue n'était pas spécialement un problème... Mais ça va aller, il n'y a pas de raisons ! ;)

    Bonne soirée !)

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  2. @Kezako' : merci pour tes encouragements.
    Bon dimanche (sous vos applaudissements).
    MM&I

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