Le jour où j’étais un vieux parmi les jeunes


Le vol fut plutôt long.

Neuf heures sur un vol charter. On critique souvent Air France mais c’est plutôt pas mal en fait ! La dernière heure de vol a été affichée sur les écrans de l’avion avec la trajectoire, la vitesse, l’altitude. Interminable. Durée de vol restante : 1:02. Puis 0:58 puis 0:56…
Au secours, laissez moi sortir.

Le débarquement s’est fait sans problème. Grosse amélioration pour passer la douane.
Toujours une heure de bus pour rejoindre l’hôtel (on s’est arrêté « en route » pour laisser deux touristes dans un autre hôtel).

Notre hôtel était un **** (locales), de qualité plutôt moyenne. Probablement un des premiers construits. Nous étions dans la première tranche, celle d’origine, repérable à des installations (une entrée, un lobby, restaurant, salle de spectacle) différentes de celles principalement utilisées maintenant et plus utilisées à part le restaurant (il y a toujours plein de restau et de bars disséminés un peu partout sur le resort dans les hôtels de RepDom).
Chambre spacieuse cependant.
Comme tous les quatre étoiles de République Dominicaine, la bouffe laisse à désirer. Peu de choix, bouffe identique tous les jours, à tous les repas. Mais on ne vient pas pour la gastronomie.

Le soir, animation mais c’est à chaque fois des spectacles de chant et de danse, sauf le premier soir, questions/défis entre hommes et femmes. Le speaker qui traduit tout en plusieurs langues (anglais, français, allemand en plus de l’espagnol) est vite saoulant.

Du coup, comme il fait nuit tôt et qu’il n’y a pour ainsi dire rien à faire le soir à part squatter soit le Sports Bar, réfrigéré ou le lobby, étouffant, on est au lit de bonne heure. En plus, de la sieste.

Comme l’ambiance du début de ce post le laisse supposer, des vacances de vieux, dans une ambiance de vieux !

Continuons donc dans la même veine ce premier post.
Le soleil est au rendez-vous. Grisaille et pluie de temps à autre les deux premiers jours mais jamais longtemps. Très forte humidité.

Les nuages, quand il y en a, sont quand même un minimum pratique. En effet, le soleil tape fort. Très fort. Tout le monde est écarlate. Moi inclus, par endroits : le nez et les épaules. Le nez parce qu’il est proéminent, les épaules car c’est ce qui dépasse de l’eau, au bar dans la piscine.
La biafine est mon amie.

Cependant, ces vacances, c’est à Punta Cana, là où il y a toujours parfois de l’ambiance.

Avec année après année, de plus en plus de Spring Break à Punta Cana. Ces traditionnelles vacances universitaires entre deux semestres. Et ces excès en tout genre, pour des américains qui bien souvent ont moins de 21 ans et ne peuvent pas boire aux Etats-Unis.

Dans notre hôtel, 3 organisations type UCPA y avaient organisés des séjours.
Des dizaines et des dizaines de jeunes américains. Les groupes des premiers jours se caractérisaient par des mâles sportifs (stéroïdés ?)  et des nanas très mignonnes. Les deux derniers jours, leurs remplaçants étaient « moins ». Les mecs moins costauds et les filles moins mignonnes. Par contre, tous faisaient partis de Sororités ou Fraternités. Tous avaient des pourboires à distribuer plein les maillots de bains.
Et tous se sont lâchés.
Pool Party, Beach Party, soirées en boite à l’extérieur…
Concours de dance sexy, shake your booty contest, body shot (le nombril sert de verre, la bouche distribue le citron), alcool, alcool, alcool et cigarettes à gogo.

Du coup, les non américains de l’hôtel ont fui la plage « principale » et la piscine « principales », devenues territoire américain.
Bon débarras. Les français qui râlent et se plaignent tout le temps, très peu pour nous. Les supporter de temps en temps le matin, avant que les ricains se réveillent et dans l’avion du retour a été bien suffisant. De quoi me motiver à m’expatrier de nouveau.

Et comme on était venus pour la plage, la mer, le soleil, l’alcool et les petits culs, on n’était plutôt bien parmi les américains.
Mais on était français, on était vieux et le ricain reste avec les membres de son groupe (fraternité ou sororité) voire de sa fac mais s’ouvre rarement sur l’extérieur (ou alors pour choper un américain du sexe opposé, une fois qu’il est bien imbibé).
On a quand même sympathisé avec deux américains, de deux groupes différents. Mike de NYC (originaire du Canada tout proche) et Connor de Miami. On a pu pratiqué un peu notre anglais, enfin deux des quatre du groupe, les deux autres n’étant pas très anglais.

Bien sûr, rien que de très superficiel !

Au plaisir.

xXx

Pendant la rédaction de ce post, l’auteur écoutait :


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