Le jour où je me suis remis à lire


Mardi, 20 :03

Au boulot, ils osent me faire bosser, moi, une honte. Je vous raconterai un de ces quatre le jour où j’ai décidé de poser ma dem’. Qui n’est toujours pas posée. D’abord les vacances (dans un mois) !

Bon par rapport au post d’hier, j’ai mis du vin dans mon eau. Trop de bouffe dans mon frigo. Je ne peux pas tout arrêter d’un coup. On va diminuer les doses et y aller progressivement. Mais je vais faire plus attention. Promis. Particulièrement le midi (du fait du boulot, j’ai mangé sandwich deux jours de suite donc pour les frites, j’en ai forcément pas pris. Et je n’ai pas pris de dessert avec mon sandwich. Trop fier !).

Ce soir, le thème, mon retour aux bouquins.
Dans ma jeunesse, j’étais très BD. Une fois que j’ai eu lu 6 BD par semaine (je n’avais pas le droit a plus à la bibliothèque) pendant plusieurs années, je suis passé plus massivement aux bouquins. Plus de cinquante bouquins par an.

Dans ma période étudiant, début de vie professionnelle, pour des raisons de traumatismes personnels j’étais assez renfermé et je passais le plus clair de mon temps libre à lire. Romans, thrillers, policiers, S.F., fantasy… Bouquins de 500-1000 pages. En plusieurs tomes. Tous les bouquins d’un auteur : Clancy, Connelly, George, Maupin, Hobb…

J’ai acheté une télé, pris un abonnement ADSL et tout à changé. J’ai grandi sans télé. D’où un certain goût de la lecture qui s’est développé. La télé, c’est la facilité. On se couche dans le canapé et on zappe, on zappe, on zappe. J’ai ces dernières années, zappé de plus en plus. Un immeuble bruyant a aussi contribué au fait que la télé soit massivement allumée alors que j’aime que la lecture se fasse dans le calme. Avec les séries US en dévédé, streaming, bouquet de chaînes, je me suis mis à suivre toutes les séries, qui me permettait, comme les livres précédemment, de vivre avec mes héros préférés : Ted, Barney, Chuck, Sheldon, Leonard, Hank, Gibbs, Tony, Callen, Hetty, Meredith, House et tous les autres.

Au final, j’ai fini par lire 4-5 bouquins par an.
Mi-novembre, j’ai déménagé.
Immeuble plus calme et passage du mode de transport voiture (faudra aussi que je vous raconte le jour où j’ai décidé de vendre ma voiture (pas vendue)) aux transports en commun.
J’ai 30-40 minutes de RER tous les matins sans changement. Le soir, je vis accroché à mon boss qui n’a d’autres choix que de me ramener.

Du coup, je me suis remis à lire. Une dizaine de bouquins en 3 mois (liste dans la colonne de droite. Si tu veux la critique d’un bouquin, demande !). Quasiment un bouquin par semaine. Là, je lis le dernier Werber. Il est costaud, du coup, ça me prend plus d’une semaine.
Le matin, dans le RER, je suis dans ma bulle. Je rentre avec mon mp3 sur les oreilles, je m’assois, j’ouvre mon bouquin et je me plonge dans le roman. Je vis l’histoire. Tu me mettrais Charlize Theron en face de moi, il y a des chances que je ne la calcule pas.
Du coup, le trajet passe vite, je prends plaisir à me plonger dans une histoire, mon vocabulaire dépasse à nouveau 100 mots, des mots de plus de deux syllabes et ça change des commentaires faceb00k « kikou lol », « mdr » et autre « xptdr ».

A noël, je me suis fait offrir plein de bouquins. Un bouquin en entraînant un autre, j’en ai racheté, j’ai des références d’avance, je découvre certains auteurs, comme Mark Twain.
Je ne connaissais pas. J’ai vu la sortie d’un petit opuscule « la liberté de parole ». Comme je trouvais le thème sympa, je l’ai lu. Il y a des références à Huckleberry Finn qui font que le bouquin ne serait pas simplement la ballade d’un gars au bord du Mississipi mais aborderait des thèmes plus profonds et toujours un second degré (qui me fait penser à Jules Renard dont il faudrait que j’acquière le journal).
Dans le prochain post, je citerai quelques passages du bouquin sur la liberté de paroles.

Bref, je reprend plaisir à lire.

Bonne soirée.

Au plaisir.

xXx

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire