Le jour où je me suis rendu compte que je n’étais pas drôle


Bon, au départ, je devais faire un blog avec plein d'humour, me permettant de faire éclater à la face du monde mon talent d'écrivain et de comique.
Au bon d'une semaine, force est de constater que le ton pris par ce blog est loin de l'humour.

Pour un mec qui se veut drôle et qui lit actuellement le dernier Werber sur le thème de l'humour et des blagues...
D'ailleurs ce dernier Werber, il est un peu longuet.
Je ne sais pas si mon sens de la critique s'est aiguisé mais je trouve que le dernier Houellebecq était dans le même cas. Histoire qui démarre bien et au bout d'un moment, on perd un peu le fil, il y a des longueurs...
Pour le Werber, je ne vois pas non plus trop l'intérêt de citer à tout bout de champs des blagues et des blagues. Pour certaines depuis longtemps éculées.

Cependant, une m'a bien fait sourire. Une très longue, soyez patients !
Attention, ce blog devient drôle (ou pas) :
 «Ce sont trois types qui arrivent au Paradis. Ils sont accueillis par saint Pierre, qui est étonné de les voir à ce point abîmés.
- Que vous est-il arrivé pour que vous soyez dans cet état ? demande-t il.
Alors le premier répond :
-Voilà ce qui est arrivé. Je me doutais que ma femme me trompait alors je suis rentré plus tôt du travail. J’ai ouvert la porte et j’ai surgi dans la chambre. Là j’ai trouvé ma femme nue dans le lit. Alors j’ai hurlé que je voulais savoir où se cachait le foutu salopard qui se tapait ma femme dans l’après-midi. Elle n’a pas voulu parler, j’ai cherché partout. Finalement, je me suis aperçu que depuis le salon on voyait le balcon et que sur le balcon il y avait un type accroché.
Je suis allé voir. On habite au 7e étage. Et j’ai vu un bonhomme suspendu dans le vide se retenant juste par les mains. J’ai essayé de lui faire lâcher prise, il beuglait des trucs que je ne comprenais pas. De tout façon, je ne suis pas arrivé à lui faire lâcher prise, alors je suis allé dans la cuisine chercher un marteau et je lui ai tapé sur les mains jusqu’à ce qu’il lâche. Je me suis penché pour voir sa chute, mais ce type, avec une chance incroyable, a rebondi sur le store du fleuriste juste en bas de notre immeuble et il est arrivé intact en bas. Alors de rage, je suis allé dans la cuisine et j’ai soulevé le réfrigérateur. Puis je me suis mis au balcon et j’ai visé. J’ai lancé le réfrigérateur sur lui et là cette fois je suis arrivé à le pulvériser.
-Ah, dit saint Pierre, mais c’est vous qui êtes abîmé, comment ça se fait ?
- Eh bien, j’ai mal estimé le poids du réfrigérateur, du coup en le lançant j’ai été emporté et j’ai basculé par-dessus le balcon. J’ai chuté moi aussi mais je n’ai pas eu la chance de tomber sur le store du fleuriste alors je me suis écrasé en bas comme une crêpe.
- Très bien, et vous ? demande-t-il au deuxième.
- Oh, moi j’avais repéré que mon balcon était attaqué par la rouille. Alors j’ai décidé de le repeindre. Je me suis installé une planche avec deux crochets sur le côté pour pouvoir passer l’antirouille ; mais soudain un crochet a lâché, et j’ai pas eu le temps de me récupérer, que l’autre a lâché aussi. J’étais au 8e étage. Par chance j’ai pu me récupérer au balcon de l’étage en dessous. Mais alors que j’essayais de remonter, un type arrive. Je pensais qu’il allait m’aider, mais non, il me tape sur les mains pour me faire lâcher. Je m’agrippe, crie, du coup il renonce et s’en va. Je pense qu’il part chercher une corde pour m’aider, mais non, c’est un fou, il revient avec un marteau et me tape sur les doigts. Ca faisait très mal et j’ai fini par lâcher. Mais par chance ma chute a été amortie par le store du fleuriste en dessous. Je me remets à peine de mes émotions qu’en relevant la tête je vois arriver à toute vitesse sur moi un réfrigérateur.
- Ah, je comprends. Et vous ? demande-t-il au troisième type.
- Et bien moi j’étais l’amant, quand j’ai entendu le mari arriver je me suis caché dans le réfrigérateur. Ensuite j’ai attendu. Et puis soudain j’ai eu l’impression que le réfrigérateur s’envolait et puis je n’ai rien compris. »,Blague GLH, le rire du Cyclope, Bernard Werber

Je sais pas si c’est parce que je l’ai recopié, mais je la trouve plus drôle !

Le fait que ce blog ne soit pas drôle vient peut être du fait que, dans le fonds, je n'ai pas grand chose à vous raconter, pas de situations à mettre en scène.
Pas de copine, pas d'enfants, pas d'animal de compagnie (mes ficus ne comptent pas et ils dépérissent de jour en jour). Tiens, petite video sympa sur les animaux de compagnie.

Pas de hobby, pas de sport, pas d'association, pas des masses de sorties.
Pas de problème particulier type maladie ou chômage.
Bref, ma vie est un long fleuve tranquille.

Du coup, pour meubler, hop, petite citation du jour :
"Le temps perdu ne se rattrape jamais. - Alors, continuons de ne rien faire." Mark Twain

To be continued.

Au plaisir.

xXx

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